Cette année sur Rallye-Sport, nous suivons plus particulièrement les performances du Kit R4 à travers une chronique régulière, lancée début avril à l’occasion du Terre des Causses !
Un mois après leur coup d’envoi particulièrement réussi, Vincent et Alexandre reviennent sur la deuxième manche du Championnat de France des Rallyes Terre, le Castine, à bord de la Fiat MR 500X R4.
– Après avoir apprivoisé l’auto lors du Terre des Causses, comment vous êtes-vous sentis au Castine ?
“Au Castine nous étions vraiment dans notre élément ! Au début, cela a été un petit peu délicat car il a fallu adapter la voiture à la taille des routes et aux spécificités des chemins particulièrement étroits mais Alexandre et moi avons eu un super feeling, on s’est amusés et c’est vraiment primordial ! Dans un rallye comme celui-ci, la place pour jouer avec la voiture est extrêmement faible mais nous y sommes parvenus, on s’est vraiment éclatés !”
– Comment vous êtes-vous préparés, Alexandre Coria et toi, pour cette deuxième manche ?
“Nous nous sommes préparés comme nous avons pu car il y a assez peu de caméras disponibles pour ce rallye. C’est d’ailleurs très compliqué de travailler sur les caméras et de mémoriser les passages lorsque nous n’avons aucun ressenti, aucune notion de vitesse, ni de notes puisque celles énoncées sur les cams ne correspondent pas à notre système. On peut donc partir du principe que ce rallye était une totale découverte pour nous mais dans les spéciales qui étaient nouvelles pour tout le monde, nous avons su être performants alors le bilan est très satisfaisant !”
– À l’issue du Terre des Causses, tu parlais du setup de la voiture à améliorer. Avez-vous pu l’adapter à ton style de pilotage ? Quelle a été votre marge de progression depuis les Causses ?
“Nous sommes partis sur un rythme très prudent dans les premières spéciales car le setup était encore adapté à des routes larges, qui ressemblent plutôt à celles des Causses. Ici au Castine, nous sommes sur des routes vraiment très étroites et on a du mal à les appréhender tant que nous ne sommes pas dans la spéciale. Il y a des cailloux, des talus, des ornières… c’est très compliqué ! Il faut veiller à rester dans les traces et à être agile avec la voiture. Dans ce sens, la marge de progression a été impressionnante. Au début on est partis sur un rythme prudent en travaillant sur le pilotage et l’osmose avec la voiture mais ensuite les temps ont été encore meilleurs qu’aux Causses, surtout dans les spéciales que tout le monde découvrait. Pour nous, cela est très rassurant et de bon augure pour la suite !”
– Quelles sont les particularités du Rallye de Castine ?
“Les routes sont étroites avec des petits talus qui délimitent la route et beaucoup de cailloux, de pierres roulantes. Cela rend la prise de vitesse et le placement de la voiture compliqués. Du coup, on a tendance à rester sur la réserve et en ‘dedans’ pour éviter de partir à la faute. Il y a aussi beaucoup de spéciales en sous-bois et avec le soleil, il y a pas mal de zones d’ombres puis de jour… à haute vitesse, cela peut rendre la visibilité de la route compliquée. C’est un rallye qui demande énormément de concentration et de contrôle… on a beau le travailler en amont, lorsque l’on s’engage dans une spéciale on n’est pas à l’abri de tomber sur des pièges laissés par les concurrents qui sont passés avant nous. Au Castine, la moindre erreur ne pardonne pas !”
– Tu as enchaîné les deux rallyes, est-ce que tu avais plus confiance sur ce rallye au point d’être parfois à la limite ?
“J’avais beaucoup plus confiance sur ce rallye. Nous avons beaucoup travaillé sur le setup avec le Team Milano Racing pour l’améliorer. De toute façon sur ce type de rallye, il faut vraiment ne faire qu’un avec la voiture pour parvenir à faire des temps dans les sous-bois lancés à haute vitesse. Le deuxième jour on a réussi à trouver cette confiance et à avoir un super feeling, on voit d’ailleurs cette différence lorsque l’on regarde les temps. Ce serait mentir de dire que nous n’avons pas été parfois à la limite… pour arriver à faire des temps malgré l’écart de puissance, on a forcément dû se faire quelques chaleurs. Alexandre et moi sommes là pour apprendre mais pas pour regarder les autres non plus, nous avons nous aussi envie de montrer de quoi nous sommes capables lorsque nous sommes à l’aise !”
– Vous avez effectué un superbe quatrième temps dans l’ES 9. Comment y êtes-vous parvenus ?
“Pour le coup, on a mis du cœur à l’ouvrage et là on peut dire qu’on est allé au bout de nos limites (rires) ! Sans crevaison, on aurait pu sans doute réitérer cette belle performance. Dans tous les cas, ce temps est certainement dû à l’osmose ressentie avec la voiture, le set up parfait et le super boulot d’Alexandre. Je pense également que le fait que l’on soit tous au même niveau de connaissances de la spéciale nous a aidé à effectuer ce bon chrono. Tout le monde n’avait qu’un seul passage et lorsque je n’ai qu’un passage je suis très à l’aise avec mes notes donc je pense que cela a joué. Au Terre du Haut-Var, certaines spéciales sont encore méconnues de tous alors on espère pouvoir tirer profit de la situation et montrer de quoi nous sommes capables ! Rendez-vous fin juin pour la réponse !”
Ca couterait 100000 € encore mais c est pres du double…. une evo 9/10 grA bien conduite ferait les memes temps…. 4 fois moins cher…. il est complique le positionnement marketing de cette R4!
J’ai hâte de la voir aux mains de Ciamin, il fait voler tout ce qu’il touche.