Grand habitué du Monte-Carlo avec sept participations au compteur depuis 2010, Bryan Bouffier sera encore au départ de l’épreuve monégasque la semaine prochaine.
“Malchanceux” en Citroën DS3 R5 l’an passé, Bouffier évoluera pour la première fois au volant d’une Ford Fiesta R5, toujours gérée par l’équipe tchèque Gemini Clinic Rally Team.
“L’équipe Gemini a fait le choix de se séparer de la DS3 pour passer à une Ford Fiesta R5 Evo toute neuve venant de chez M-Sport. C’est une petite équipe avec 2 mécaniciens à plein temps mais tout se présente bien. On va rouler une journée en essais cette semaine pour découvrir cette voiture.”
Après le Monte-Carlo, le français envisage de monter un programme international mais le budget reste à compléter.
“Je suis bien content de refaire le Monte-Carlo à nouveau. On essaye de monter un programme de 7-8 rallyes internationaux, ERC ou WRC-2 ou en fonction du budget et des opportunités, mais c’est encore un peu tôt pour être fixé sur quelque chose de précis.”
Si le pilote drômois n’évoluera pas en WRC cette année, le vainqueur du Monte-Carlo 2011 reste pleinement motivé et affrontera une rude concurrence en WRC-2, notamment représentée par Andreas Mikkelsen et Jan Kopecky.
“Même si j’ai eu l’occasion de faire pas mal de kilomètres au volant d’une WRC, ce n’est pas trop dur de redescendre en R5. Cela reste une voiture très fun à piloter et il y a pas mal de concurrence dans la catégorie. Je n’ai pas vraiment d’objectif, c’est un rallye tellement compliqué que je me concentre sur d’autres choses pour assurer une bonne performance. Comme d’habitude, on prendra les spéciales au fur et à mesure en essayant de faire du mieux possible.
Il n’y a pas que Mikkelsen dans cette catégorie. Chez Skoda, Kopecky roule toujours fort, Tidemand même hors WRC-2 ça devrait aller vite également. Il faudra compter également sur Eric Camilli, Yoann Bonato qui peut faire de belles choses également et Basso que tout le monde oublie peut-être un peu trop vite.
Il y a quelques spéciales nouvelles sur cette édition donc ça promet d’être sympa, la longue (Lardier et Valença) est vraiment magnifique même si elle a été un peu raccourcie et divisée en deux parties cette année. Au final, je n’ai pas vraiment de spéciales favorites sur le Monte-Carlo.
C’est une course ou certes comme en sport auto, l’expérience compte, mais sur un Monte-Carlo, je pense qu’il faut avant tout partir avec un esprit assez vierge. Ca ne sert à rien de se remémorer certains choix des éditions passées, les conditions ne sont jamais les mêmes et les erreurs sont vite arrivées.”
Il a le bon état d’esprit pour aborder le MC, pas de schéma préconçu, pas un adversaire à surveiller plus qu’un autre. La première chose à avoir en tête c’est d’abord éviter les nombreux pièges qui sont présents tout au long du parcours… On comprend mieux pourquoi il a réussi à le gagner en IRC en 2011 et à terminer 2ème en WRC en 2014 sur une Fiesta louée à M-Sport!
Euh …. comment dire … j ai trop hâte d être au bord des ES ce week end sa va envoyer du lourd dans toutes les catégories !! 😉