En Corse, c’est le Toyota Gazoo Racing qui a eu la primeur de recevoir les premiers journalistes. De notre côté, nous avons jeté notre dévolu sur l’estonien Ott Tänak, pilote que l’on considère comme le plus performant pour jouer le titre dans cette équipe.
30 points de retard au championnat. Est-ce inquiétant après trois épreuves ?
“C’est sur que cet écart de 30 points n’est pas négligeable mais je pense qu’il est trop tôt pour dire que c’est inquiétant. Nous sommes ici sur le quatrième rallye seulement et tout peut encore se passer dans la saison.
A la mi-saison en Allemagne on pourrait y voir plus clair, mais à ce stade de la saison, il reste encore neuf épreuves et énormément de points à marquer et reprendre si besoin.”
Est-ce que ta sortie de l’année dernière change quelque chose dans ton esprit pour cette course ?
“Non, vous savez ce n’est pas quelque chose qui nous touche normalement, hormis peut-être lors d’un accident important. Il faut parfois chercher les limites et je les avais trouvé dans ce virage justement. Cette année, on repart d’une feuille blanche avec un parcours pas mal renouvelé donc pas de soucis.”
Est-ce que la Yaris est aussi compétitive sur asphalte que sur terre ou la neige.
“Oui je pense vraiment. On a pu le prouver lors du Monte-Carlo quand les conditions étaient sèches. Les Yaris ont bien marché en Allemagne la saison dernière et en Catalogne également avec Hänninen, donc je suis confiant. Les essais ont été très bons et j’espère vraiment jouer la victoire, l’équipe a vraiment fait du bon boulot pendant l’hiver et je pense que c’est jouable même s’il y a beaucoup de monde avec ce même objectif; je pense aux Citroën, Ogier, Neuville et pourquoi pas Sordo également.”
Tu n’es pas quelqu’un de très jovial mais tu as néanmoins de nombreux fans à travers le monde et notamment en France. Comment expliques tu cela ?
“J’imagine que ce style plaît justement, c’est mon naturel. Si je ne souris pas et fait la tête, on me dit que je ne suis pas heureux…si je souris trop, on me dit que c’est trop et pas naturel. Donc je suis un peu bloqué maintenant (rires), ça me va bien comme ça c’est le principal, je suis comme ça et je ne peux pas le changer. C’est sympa en tout cas que les fans français m’aiment bien,.”
Au vu du debut de saison, Ott a plus été trahi par sa machine que par lui meme.
Monte Carlo très bonne gestion et des points importants.
Suède il a subi le syndrome de partir en 2e, plus l’episode Meeke, sinon il serai arriver 7 ou 8.
Mexique, c’est le moteur qui a laché Ott , sans cela il jouait très clairement la victoire.
Depuis qu’il a été l’equipier de Seb en 2017, il a acquis une maturité incroyable, et Ogier n’y est pas étranger, et chose importante, rien ne l’atteint, c’est un peu le Raikkonen du WRC
Bonjour,
Effectivement c’est jouable ….
Mais il ne resteras alors pas beaucoup de voiture à l’arrivée.
Inconcevable.