ES1- Tirabassi fait sa trace (Castine)

5 mai 2018

ES1- Cazillac (19 km) à partir de 11h05 (Samedi 05 Mai 2018)

FAITS MARQUANTS

Présent exceptionnellement au volant d’une Toyota Celica GT Four en VHC, Bryan Bouffier figure déjà sur la liste des abandons suite à des problèmes mécaniques. Le pilote de Die avait déjà rencontré des soucis de soufflet de cardan lors des reconnaissances de la matinée. Au classement général, c’est finalement Laurent Battut qui s’échappe déjà avec plus d’une minute de marge sur la Visa 1000 Pistes de Jean Luc Marteil.

Chez les modernes, avant même le départ, Cyrille Feraud est contraint à l’abandon suite à un problème mécanique survenu sur la C4 WRC.

Sur une spéciale au profil cassant et assez technique, Brice Tirabassi prend la tête de l’épreuve pour 2.6 secondes devant Stéphane Consani. Le pilote de la Ford Fiesta a semble-t-il perdu le fil de ses notes pendant près d’un kilomètre. À 4 secondes du leader, Nicolas Ciamin débute parfaitement sa préparation au prochain rallye de Sardaigne avec la Hyundai I20 R5 qu’il découvre ce weekend sur la terre.

Repoussé à 7.9 secondes du leader, Lionel Baud se fait surprendre et lâche près de 20 secondes suite à un calage du moteur de la DS3 WRC. L’addition est encore plus salée pour le leader du championnat, Thibault Durbec, qui pointe à plus de 26 secondes après un départ trop prudent.

Dans le groupe N, Arnaud Mordacq prend la tête pour un petit dixième face à François Xavier Blanc. Leader en deux roues motrices, Loïc Astier se hisse dans le top 20.

REACTIONS DES PILOTES

Durbec	“Une spéciale très dure. J’ai été prudent. Ce n’est pas évident.”
Consani	“C’est plutôt bien. Je n’ai pas voulu prendre trop de risques. On a perdu le fil dans les notes pendant un kilomètre. L’auto balaie beaucoup. Ce n’est pas évident.”
Michel	“J’ai du mal à me mettre dedans. Les virages sautent à la figure. J’ai commis un tout droit sur un changement de direction.”
Baud	“J’ai commis un tout droit. Le moteur a calé et j’ai peiné à redémarrer. On perd 20s.”
Wagner	“C’est compliqué d’être dans un bon rythme. Ca glisse pas mal.”
Tirabassi	“Je me suis trompé dans deux carrefours. J’ai passé deux fois la marche arrière.”
Falco	“J’ai fait un tout droit dans une épingle, je suis parti à droite alors qu’il fallait aller à gauche. Puis après on a eu une crevaison lente.”
Ciamin	“C’est vraiment une spéciale très difficile, il n’y avait aucun grip.”
Amourette	“Ca va, mais les cinq derniers kilomètres, je n’avais plus de freins.”
Mordacq	“Plus compliqué que prévu et plus glissant que ce matin lors des reconnaissances. On ne sait pas quand il faut attaquer.”