En alliant parfaitement régularité et vitesse, Bruno Magalhaes a su déjouer les pierres de l’Acropole, au contraire des favoris Lukyanuk, Brynildsen ou encore Nordgren.
ES11-ES12 : Fort d’une avance de près d’une minute, Magalhaes ne prend aucun risque dans cette boucle et s’impose avec près de trente secondes d’avance sur l’hongrois Herczig, surprenant deuxième. Comme Herczig, le polonais Ptaszek grimpe sur son premier podium en ERC en décrochant la troisième place.
Largement ralenti par une crevaison, Eyvind Brynildsen prend tout de même de gros points en terminant quatrième.
Scratchs : Herczig (3) – Lukyanuk (4) – Magalhaes (3) – Brynildsen (1) – Nordgren (1)
Leaders : ES1 : Herczig / ES2-ES3 : Lukyanuk / ES4-ES12 (Fin) : Magalhaes
1er au 3 Juin 2018 – EKO Acropolis Rally
Classement Final
Pos. | Pilote | Voiture | Chrono |
1 | Magalhaes | Skoda Fabia R5 | |
2 | Herczig | Skoda Fabia R5 | +29.1 |
3 | Ptaszek | Skoda Fabia R5 | +1:37.2 |
4 | Brynildsen | Ford Fiesta R5 | +2:35.2 |
5 | Galatariotis | Skoda Fabia R5 | +3:23.0 |
6 | Grzyb | Skoda Fabia R5 | +5:20.6 |
7 | Serderidis | Skoda Fabia R5 | +5:55.5 |
8 | Nobre | Skoda Fabia R5 | +6:55.3 |
ES9-ES10 : A l’entame de cette nouvelle journée, les revenants du Rally 2 sont à leur avantage avec un scratch pour le finlandais Nordgren et un autre pour le russe Lukyanuk.
Très sage ce matin, Bruno Magalhaes conserve une avance confortable sur ses plus proches poursuivants, l’hongrois Herczig et le polonais Ptaszek. Cinquième ce matin, le norvégien Brynildsen a gagné une position ce matin en prenant le meilleur sur le chypriote Galatariotis. Dans le top 10, on retrouve pas moins de huit Skoda Fabia R5.
Etape 2
Auteur d’une journée très solide et sans erreur, Bruno Magalhaes termine cette deuxième journée avec une avance confortable d’une minute sur l’hongrois Herczig et près de deux sur le polonais Ptaszek.
ES6-ES8 : Pour cette répétition de la boucle matinale, Bruno Magalhaes fait de nouveau la différence dans la troisième spéciale. Prometteur deuxième à la pause de midi, le polonais Grzyb a tout perdu dans l’ES8, arrachant une roue de sa Skoda (+3min).
Au pied du podium, le chypriote Galatarioris signe un excellent début de course, devançant notamment le norvégien Brynildsen, auteur d’une belle remontée cet après-midi avec deux places gagnées.
ES5 : Déjà leader, Bruno Magalhaes termine cette matinée par un nouveau scratch et compte désormais plus de cinquante secondes d’avance sur le polonais Grzyb et l’hongrois Herczig.
Après sa crevaison de l’ES4, Brynildsen connaît de gros problèmes d’intercom mais remonte néanmoins au septième rang, juste devant Jourdan Serderidis, champion du WRC Trophy l’an passé. Après ses problèmes dans l’ES4, Alexey Lukyanuk a rejoint le parc d’assistance pour abandonner, tout comme Juuso Nordgren.
ES3-ES4 : Après une spéciale n°3 sans histoire, la spéciale suivante a connu de nombreux rebondissements avec notamment un changement de leader !
Dans cette spéciale 4 de 25 km, Luyanuk perd dix-neuf minutes après avoir cassé un arbre de transmission suite à un contact. Dans le coup ce matin, Eyvind Brynildsen a été victime d’une crevaison, tout comme Juuso Nordgren, déjà victime d’une crevaison dans l’ES3 et Yuriy Protasov alors quatrième au scratch.
Le nouveau leader se nomme désormais Magalhaes, plus de quarante secondes devant Herczig, Ptaszek et Grzyb, tous regroupés en seulement deux secondes !
Etape 1
À l’issue de cette première journée composée de seulement deux spéciales, le pilote russe Alexey Lukyanuk a déjà fait une énorme différence en tête de course.
Après avoir crevé dans le premier virage de l’ES1, le pilote Ford se présentait pourtant au départ de l’ES2 (30 km) sans roue de secours. Dans celle-ci, le russe a été impressionnant, reléguant tous ses adversaires à plus d’une seconde au kilomètre, les scandinaves Brynildsen (tête-à-queue) et Nordgren (tout-droit) en tête.
Sur un terrain très glissant au dire de l’ensemble des pilotes, la quatrième place revient au portugais Bruno Magalhaes alors que le chyprien Tsouloftas (26 ans) est un excellent cinquième provisoire au volant de la seule Citroën DS3 R5 du plateau.
Non, Lukyanuk, une touchette…? J’arrive pas à le croire ! Mais je l’aime bien quand-même, sans lui ce Championnat d’Europe n’aurait que très peu d’intérêt…