Avant la fabuleux final offert par Thierry Neuville et Sébastien Ogier ce week-end en Sardaigne, trois autres épreuves du WRC ont vu le vainqueur s’imposer pour moins d’une seconde à l’arrivée.
Retour sur ses trois arrivées marquantes du WRC entre Jordanie, Nouvelle-Zélande et Argentine.
2011 : Jordanie – Ogier 1er/ Latvala +0.2
Dès le départ, cette épreuve démarre par un rebondissement, la première journée étant annulée suite à un retard du cargo embarquant le matériel des équipes suite à une violente tempête.
Lors de la première journée, disputée exceptionnellement le samedi donc, Sébastien Ogier attaque jusqu’au bout alors que ses rivaux (Loeb/Solberg/Latvala) préfèrent ralentir dans le dernier chrono pour éviter un balayage très pénalisant sur ce terrain.
En ouvrant la route le lendemain, le pilote Citroën, alors nanti d’une avance de 30s, perd inexorablement du terrain et voit même Jari-Matti Latvala le dépasser avant la dernière spéciale pour une demi-seconde !
Dans la Power Stage de 10,5 km, le français s’offre le meilleur temps mais arrache surtout la victoire pour seulement deux dixièmes face au finlandais. Preuve de l’intensité de la bagarre, les équipages Citroën (Loeb/Ogier) et ceux de Ford (Latvala/Ford) sont regroupés en seulement sept dixièmes dans cette spéciale.
Embarquée de la dernière spéciale en Jordanie
2007 : Nouvelle-Zélande – Grönholm 1er / Loeb +0.3
Cette année-là, avant d’arriver en Nouvelle-Zélande, Marcus Grönholm et Sébastien Loeb écrasent le championnat du monde avec quatre victoires chacun. Dès les premiers kilomètres, les deux hommes sont sur un nuage et étouffent la concurrence, représentée par Mikko Hirvonen, Petter Solberg, Jari-Matti Latvala, Dani Sordo ou encore Chris Atkinson.
Légèrement dominé depuis le départ, Sébastien Loeb dépasse son rival finlandais dans la dernière spéciale du samedi (+1.7). Le dimanche matin, la bagarre prend encore une autre dimension avec deux changements de leader dont un après la mythique spéciale de Whaanga Coast (29,82 km) où Gronholm s’empare de la tête pour seulement sept dixièmes.
Dans la super-spéciale finale (3,14 km), Sébastien Loeb signe le scratch mais échoue finalement à trois dixièmes du finlandais, alors solide leader du championnat du monde avec vingt points d’avance.
Best-of du rallye (Désolé pour la musique…)
2017 : Argentine – Neuville / Evans +0.7
Alors auteur d’un début de saison quelconque, Elfyn Evans survole la première étape en Argentine, exploitant parfaitement ses pneus Dmack et sa position de départ sur la route. Au soir de la première journée, le pilote gallois compte ainsi près d’une minute d’avance face à ses poursuivants et notamment sur Thierry Neuville alors troisième.
Le lendemain, l’avance du pilote M-Sport chute à grande vitesse et Evans ne compte plus que 11s5 de marge sur Thierry Neuville au soir de l’ultime étape. Nerveux et victime de légers problèmes de freins le dimanche, le gallois conserve néanmoins l’avantage jusqu’à la Power Stage, six dixièmes devant le pilote belge.
Dans la descente d’El Condor, Evans donne tout, jusqu’à touché légèrement un pont mais s’incline finalement pour sept dixièmes face au futur vice-champion du monde.
Le final dans la Power Stage
Comment Citroën a pu laisser partir Ogier après de tels exploits ???
ROLAND59,VOUS AVEZ ENTIEREMENT RAISON.LE RALLYE A PERDU EN ENDURANCE,MAIS JE PEUX VOUS DIRE QU’EN ETANT AU BORD DES ES ,ILS NOUS ONT REGALE PENDANT 4 JOURS AVEC UN SUSPENSE HYPER STRESSANT A L’ISSSUE DE LA POWER STAGE..UN COMBAT DE CHEFS POUR LE PLUS GRAND INTERET DE CHAMPIONNAT .DES KINGS
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