Avec deux victoires en trois courses en trophée Clio R3T France, l’objectif était clair pour Victor Bellotto et son pilote Florian Bernardi ce weekend à Morzine, la passe de trois pour faire un pas de plus vers le titre.
Et si la fin de l’histoire s’est terminée sur une très bonne note, le scénario n’a quant à lui pas été un long fleuve tranquille.
Dans ce nouveau carnet de notes, Victor parcourt avec nous son weekend haut-savoyard riche en émotions avant l’explosion finale engendrée par le gain du trophée ! Accrochez vos ceintures, ça envoie !
Comme à la maison
Ce 70ème Rallye du Mont Blanc tombait à pic pour toute l’équipe. Il marquait bien sûr le début de la deuxième partie de saison mais il venait surtout après notre rallye de Rome qui nous avait laissé quelques marques. Fervent passionné des rallyes terre et de nouveauté, ce rallye alpin tient quand même une place à part dans mon esprit. Le décor et l’ambiance y est évidemment pour beaucoup mais c’est aussi là, en 2012, que j’y ai remporté ma première victoire en formule de promotion, déjà avec Florian (sa première à lui aussi) et déjà sur une Renault. Quand on sait que depuis cette date, Florian n’a jamais perdu ici et même face à des adversaires comme Cédric Robert par exemple, forcément nous arrivions à Morzine assez confiants. Mais méfiance.
Bis repetita
Comme pour le Touquet, l’équipe de Frédéric Anne Compétition a encore accompli des prouesses pour que notre Clio R3T soit au meilleure de sa forme pour la rentrée des classes. Afin de bien tout passer en revue, autant au niveau fonctionnel que des réglages, nous avions décidés de tester la veille des reconnaissances dans l’Ain, au Col de Menthières, pour avoir le temps de réagir en cas d’imprévu. Cette demi-journée fut très productive et rassurante pour tout le monde. Florian n’avait rien perdu de son ressenti légendaire et chaque retour à la base avait son importance. L’appréhension fin juillet n’était plus qu’un mauvais souvenir et on était tous tourné vers notre prochain objectif: la victoire.
Promenade en montagne
Ma préparation des reconnaissances avait été optimisée à la minute près pour nous permettre de dormir le plus possible ! L’avantage de le faire depuis 2011 pour Florian, c’est bien sûr d’avoir la plupart des chronos en note et donc de gagner un temps considérable en reconnaissance, surtout avec 2 passages. Pendant que les petits copains attendaient au départ de Joux Verte à 6h45, nous nous levions à peine pour prendre le petit déjeuner. Pour ma part je n’avais jamais fait les spéciales de la Vernaz ou de Lullin et il fallait remonter à 1999 pour celle du Biot. Difficile cependant de découvrir les lieux de l’accident de Fred et Angélique sans une pensée émue. Avec cette répartition horaire, plus d’attente au départ ou de bouchon en reconnaissance, tout est fluide mais on voit aussi beaucoup moins les copains malheureusement. Il n’empêche que la journée de mercredi fut longue mais je savais que le lendemain serait bien plus court et surtout que sans le shakedown, j’aurais enfin du temps pour mettre au propre.
Et la pluie arriva
Les reconnaissances se sont terminées avant midi ce jeudi et nous profitons du repas avec toute l’équipe au chalet, pour souffler un peu et penser tout doucement à la course. Bien que la météo s’améliore au fur et à mesure des heures, la pluie annoncée est belle et bien en train de tomber sur Morzine. Ce qui n’est pas pour déplaire à Florian qui avait excellé l’année dernière dans des conditions exécrables et qui pourrait en tirer avantage dans notre lutte pour la victoire. Je ne traine pas au café pour attaquer mon travail d’écolier et de stabiloteur fou. Le briefing et cocktail Renault à 19h30 fera office de pause bienvenue pour souffler un peu. J’y retrouve avec plaisir Charlie Beck, que j’avais côtoyer en 2012 dans le Volant 207 dans l’équipe d’Olivier Bosch. Un pilote attachant et qui n’a rien perdu de sa fougue des années en Volant 206, une décennie auparavant. Après le diner, toujours avec l’équipe, je retourne à mes cahiers mais je jette l’éponge à une spéciale de la délivrance pour dormir un peu. Demain, chose rare, nous partons dans l’après-midi.
La fausse bonne nouvelle
La pluie est tombée en abondance cette nuit mais au réveil, et malgré les nuages bas, tout s’est arrêté. Ce n’est pas forcément pour me déplaire mais cela déçoit beaucoup Florian qui l’attendait de toute ses forces. Il faut croire que sa danse de la pluie n’était pas assez crédible. Visionner les caméras prend une éternité, constamment dérangé par les bulletins météo, les infos des uns et des autres, les appels à l’assistance sur le choix des pneus et des réglages. Pas de pluie ne signifie pas pour autant que le choix est plus simple, c’est même tout le contraire. Il faut estimer l’humidité en spéciale à notre heure de départ, toutes les cordes et saletés que les leaders du championnat vont ramener sur la route et réinventer tout son plan pneus qui tient compte de 14 spéciales et pas d’une seule. Casse-tête géant en perspective. Le découpage atypique du rallye avec son départ en début d’après-midi est assez perturbant, on a constamment l’impression d’être en retard, de s’être trompé d’heure et le temps passe à vitesse grand V. 12h30, l’heure pour nous de quitter notre chalet confortable pour l’effervescence de la place de l’office du tourisme de Morzine et de se retrousser les manches.
Pas de round d’observation
La première spéciale de Joux Verte est encadrée par 2 assistances, ce qui laisse la possibilité de tout optimiser à la façon course de côte. À l’assistance on écoute FR-Média Live pour avoir les premiers commentaires des leaders et une idée des conditions là-haut. Piégeux, humide, sale, sont les mots qui reviennent le plus. Mais Florian reste sur son idée de départ. La montée est longue et ennuyeuse mais permet de se mettre gentiment dans le rythme et de tout faire chauffer. La difficulté sur ce chrono, c’est d’être capable de changer immédiatement son annonce une fois arrivé au col. On a l’impression que tout défile deux fois plus vite. Le grip n’est pas évident à lire sur cette partie avec pas mal de cordes et de pollution, de l’humidité stagnante et les premières voitures arrêtées donnent le ton. On trouvait le moteur poussif en montée et notre impression se confirme dans la partie ultra rapide où le moteur régule. Ou alors c’est qu’on est déjà très vite ? Toujours est-il qu’à l’arrivée le temps et nos impressions sont mitigés. Lorsque Boris et Marine arrivent avec une avance de 1,2s, nous ne sommes pas étonnés. La bagarre est lancée.
Plus inquiétant
Nous profitons de l’assistance pour tout contrôler aux acquis et visuellement. RAS. Dans les trois spéciales suivantes dont la nouvelle du Biot que nous découvrions, le rythme reste soutenu mais nous ne parvenons pas à être devant. Florian n’est pas totalement satisfait du train avant et le manque d’efficacité ne pardonne pas face à nos adversaires. Pourtant, je peux vous dire que Florian ne ménage pas ses efforts dans les parties rapides et qu’il n’y a pas grand-chose à aller chercher de plus. Je redoutais la dernière portion dans Lullin, l’ultra rapide en bord de champ et la descente. Nous avons failli ne jamais y arriver, comme beaucoup d’autres. Au départ, les commissaires nous signalent parfaitement que de l’huile se trouve entre la case 10 et 11 du roadbook et qu’un drapeau jaune sera visible. OK. Nous avons vu ou plutôt senti où était l’huile au moment où nous étions dessus … Aucun drapeau jaune ni signalement et qui plus est sur un revêtement tout neuf encore bien noir. Nous avons réussi à passer le virage au centimètre près. Et concernant la partie ultra rapide, je peux vous dire que glisser en 6 sur des graviers avec des pneus terre c’est le but recherché, avec des pneus asphalte c’est de suite moins rassurant. A l’arrivée, nouveau scratch de Boris et Marine pour 2,5s, ce qui nous relèguent à 7,9s, une paille après 54km. Mais il va falloir réagir pour le tour de nuit.
Compteur presque à 0
Grande nouveauté pour cette édition, une boucle de nuit pour tout le monde et pas seulement les gros numéros. Le long parc de regroupement nous permet de revenir au chalet pour se restaurer mais surtout débriefer avec l’équipe et notamment Daniel Giroud de R.Tec. Florian explique tous ses ressentis, caméras embarquées à l’appui et je suis là pour confirmer ou apporter un ressenti différent à ses dires. On débat sur le fait d’emporter une ou deux roue de secours, le choix des pneus selon l’usure entrevue toute à l’heure et trouver une solution miracle pour me faire perdre 25kg en 2h (spoil : nous cherchons toujours). Nous bossons bien les caméras pour apporter des corrections supplémentaires mais nous pensons également à bien nous hydrater et se reposer car cela va compter à minuit. La leçon de Rome est apprise et directement mise en application. A notre sortie de l’assistance, la nuit est là et une autre course commence. Un petit arrêt de course au départ me permet de blaguer quelques secondes avec Hugo Margaillan et Seb avant de les laisser repartir vers leur chasse à la victoire, eux aussi. Il ne nous aura pas fallu patienter beaucoup pour constater les bénéfices du travail à l’assistance. Dès les premiers enchainements de la montée du Col du Corbier, les réactions de la voiture sont bien plus efficaces et mes inters confirment cela. En avance sur notre temps de jour de plus de 3s, nous réalisons finalement le même temps que Cédric Robert mais plus important, nous reprenons d’un coup 4,7s au leader. Bon pour le moral. Nous récidivons dans la Vernaz puis dans Lullin en effectuant les mêmes temps que l’après-midi malgré la dégradation de la route et nous reprenons la tête au général avec 1,9s d’avance. Un soulagement à l’arrivée car nous avons été aussi victime de la fameuse bouche d’égout du Col des Moises. Au premier passage et avec les sorties de Rouillard et Gal, un triangle et un commissaire étaient là pour nous avertir et nous ralentir et la trajectoire était différente. Mais cette nuit, en plus de l’absence de ces «Saint Bernard», la corde s’est considérablement agrandie et creusée et sans ouvreurs, lorsque nous sommes arrivés en 6, la voiture entière dans l’herbe, nous avons cru en rester là. Nous avons heurté le béton en plein milieu, le choc a été brutal, la voiture s’est soulevée mais n’a pas déviée, heureusement. Florian a guetté pendant quelques minutes la moindre alerte moteur ou crevaison, qui ne sont jamais apparus. Ouf ! Boris nous avouera que lui aussi a failli en rester là, pour les mêmes raisons et à peu près le même résultat.
La seule mauvaise nouvelle de la soirée arrive lorsqu’on nous apprend que la prochaine et dernière spéciale est annulée. Une occasion ratée d’enfoncer le clou et qui stop notre bonne dynamique. L’important est de rentrer ce soir en leader, même avec une faible avance, en ayant trouvé des choses sur la Clio. Rien est encore joué. A 1h du matin nous sommes enfin au lit tandis que la moitié du plateau en termine à peine. Bonne courte nuit à tous !
Premier rebondissement
La Côte d’Arbroz. Ce nom parle aussi bien aux habitués du rallye du Mont Blanc que des fans de Richard Burns Rally. Cette spéciale c’est une des préférées de Florian et là où nous avons décidés de frapper un coup. Comme la veille, nous hésitons longtemps sur le meilleur choix de pneus pour la boucle suivant l’évolution de la route et des températures. On part finalement sur un choix plus adapté au deux premiers chronos afin d’avoir un peu plus de sécurité avant que la chaleur ne soit bien présente.
La montée jusqu’au village de la Côte d’Arbroz permet de faire bien chauffer nos gommes avant de découvrir en course la nouvelle portion refaite, un billard. Cette route qui avant était bosselée, tapie de goudron noire et qui en a stoppé plus d’un en descente. Je peux vous dire que ça va vite, très vite et heureusement que c’est en montée. Après avoir passé Baud puis Berfa, nous attaquons la portion clé de la spéciale : la route de Bonnavaz. Ici la route est toujours dans son jus et ça déboule à un point que le moindre écart est fatal. Vous ressentez un mélange d’euphorie, d’adrénaline et de peur presque sur ces 4km. Mais c’est aussi là que vous pouvez faire un écart avec vos adversaires. Il faut oser, avoir des notes optimums et une osmose quasi parfaite avec votre équipier. A l’arrivée, nous prenons 14s pleine à Boris, un gouffre quand on regarde l’ensemble de la course depuis le départ. On souffle un peu.
Kit de survie recommandé
La longue liaison vers Samoëns et l’attente avant le départ de Morillon nous permet d’échanger avec l’équipe mais aussi travailler notre gallois et notre écossais. Après une discussion avec un cycliste gallois venu profiter des routes magnifiques du coin, sauf Joux Plane, Florian échange avec le duo Young-Cathers, un équipage ecossais habitué de l’épreuve. A peine déconcentrer par la démo de drift, nous partons dans ce chrono avec une approche différente de la spéciale précédente : celle d’en sortir sans faute. Entre les graviers, la boue, les cordes abusives et la gestion des pneus, ce ne fût pas chose facile mais nous y parvenons tant bien que mal. Nous ne faisons que le deuxième temps à 1,9s, on contrôle. C’est dans la suivante qu’il faudra une nouvelle fois frapper un coup. On sait que l’on risque de souffrir dans la descente face à Boris mais ça ne représente qu’un tiers de la spéciale.
«Non pas ici!»
Cette spéciale de Joux Plane est encore fortement ancrée dans ma mémoire. C’est là où, en 2012, nous avions pris une avance décisive pour remporter notre première victoire. Non sans mal et quelques figures à ne surtout pas refaire chez vous. La montée jusqu’au lac se passe vraiment bien, l’auto est efficace, on est propre, rapide, dans le bon rythme. C’est l’après qui pose problème. Avant de rejoindre le téléphérique et la descente finale, on déboule sur un plateau là aussi très rapide, relativement propre et lisse mais quelques bosses très mal placées que l’on connaît bien perturbent votre marche en avant. C’est justement l’une d’elle qui aura eu le dernier mot. En arrivant à près de 170km/h sur ce D130, et malgré un léger pied gauche, les pneus trop chauds derrière nous embarquent dans une légère glisse. La route est tellement étroite que la roue ARG chope immédiatement l’herbe. En butée de contre braquage, Florian arrive à remettre l’avant sur la route mais on repart une nouvelle fois en glisse, puis un dernier coup de raquette nous ramène à l’angle initial. «Non il ne faut pas sortir ici ! » Par chance et pendant que je m’agrippe à mon baquet, l’auto se freine en latéral sur le tarmac avant de toucher le talus qui nous renvoi dans la bonne direction. Les miracles existent. On ne perd quasiment rien en temps effectif, forcément un peu plus en réel avec toute la relance derrière et surtout le mental qui vient de prendre un uppercut violent. La roue avant gauche pleine de terre fait vibrer l’auto mais l’effet s’annule dans la descente. On reprend du rythme tout en s’assurant que tout fonctionne. A l’arrivée, on pense surtout à reprendre nos esprits et constaté les dégâts. Qui sont très minimes quand on connaît les faits. Juste avant de repartir, on nous annonce que Boris aussi est sorti mais sans en savoir plus sur eux et les causes. Nous avions une quinte flush royal dans les mains pour celle-ci.
Il faut tenir
A l’entrée du regroupement, l’équipe vient constater les dégâts légers de notre embardée, bien inférieur au récit que nous leur livrons vu de l’intérieur. Mes anciens collègues de CHL ont dû me trouver plus blanc que d’habitude. C’est à ce moment que l’on voit débouler la Clio jaune n°60, bien plus meurtrie. Il y a toute la face avant, le radiateur, phares et j’en passe qui sont soient manquants soient bon pour la poubelle. Marine sort essoufflée, les yeux humides et je comprends vite qu’eux aussi ce sont fait peur. Dans une bataille à la seconde comme celle que nous menions, la marge est faible et encore plus sur ce terrain. Nous avons désormais 2 minutes d’avance et encore 3 spéciales à tenir. Le repos au chalet sera une fois de plus salvateur. A l’assistance, pas de mauvaises surprise niveau mécanique, on nous ramène même le phare encore fonctionnel ! L’équipe bichonne notre Clio pour la dernière boucle. Nous effectuons l’ES12 en contrôle tout en faisant le scratch ce qui nous permet de passer en tête pour le meilleur performer. Même combat pour la suivante, encore plus piégeuse et dangereuse que le matin, mais cette fois c’est Boris qui prend le scratch pour revenir à égalité. Encore une.
Inattendue
Au départ de cette dernière spéciale, on décide de monter nos 2 pneus en roue de secours pour s’éviter la crevaison lente qui aurait pu survenir dans la précédente et avoir plus de sécurité dans la descente. Toujours grâce aux inters, on sait où nous en sommes et c’est plutôt bon signe. Le plateau rapide est largement plus assuré que le matin et idem pour la descente pour franchir la ligne d’arrivée avec une nouvelle victoire ! C’est un sacré soulagement qui résonne dans l’auto après une telle matinée et une telle bagarre. Décidément, les victoires au Mont Blanc ne sont jamais faciles. Tout le monde nous attend à l’entrée de Morzine, les larmes aux yeux et le soulagement surtout. Mais nous ne sommes pas au bout de nos émotions. On voit arriver Hugo Margaillan, puis Ribaud mais toujours pas de Boris. Je cours alors vers Seb qui me confirme qu’ils sont sortis au lac. On ne veut pas et on ne peut pas exulter, pas dans ces moment-là, pas comme ça. On ne sait pas s’ils vont bien, s’ils peuvent repartir ou non. Le temps est suspendu.
L’aboutissement
Nous garons notre Clio dans le petit parc d’attente. Les voitures n’arrivent plus. Et toujours pas de Carminati. On entend qu’ils sont au lac et qu’ils ne repartiront pas mais qu’ils iraient bien. Florian essaye de les contacter pour être sûr et lorsque Boris répond on sait que l’on est mathématiquement champion. Les partenaires venus soutenir l’équipe sont forcément aux anges, eux qui suivent et soutiennent Florian depuis des années, c’est une récompense formidable pour tous. Ils savent par quoi est passé Florian pour enfin aboutir à son moment à lui. Comme en 2012, je tape un dernier sprint dans la longue file d’attente en aspirant Marion au passage pour rendre mon carnet et respirer. Cette fois ça y’est !
Ce podium était spécial pour beaucoup de raisons, parce que pour une fois l’équipe a pu monter avec nous pour immortaliser leur immense travail à eux aussi.La récompense d’un boulot énorme de Fred Anne Compétition avec bien sûr le boss Fred Anne mais aussi Thomas, Florian ou encore Daniel sans oublier Estelle “Etchebest” qui ne compte pas ses heures. Le professionnalisme de R.Tec avec Daniel Giroud, de 6ème degré mais aussi le soutien indéfectible de Jean-Michel, nos partenaires et nos familles et amis. “Retraité” en 2016, je n’aurais jamais pensé me retrouver dans cette position deux ans plus tard. Mais surtout une immense fierté et bonheur de voir Florian toucher son “Graal” après tant d’efforts, de persévérance, de galères et de doutes. C’est un pilote à part dans ce championnat, il amène ce petit plus que d’autres n’ont pas et même si des fois on pourrait s’éviter quelques “figures”, son talent est bien là et il mérite tellement cette récompense, alors un immense bravo Florian !
Très beau résumé félicitations à vous tous.
Merci et bravo . Quel engagement humain ! On est loin de l’amateurisme . Ou alors si cela en est encore , c’est très très bien organisé . Comme j’aime .Continuez a nous faire rêver .