Ogier : “Plus une excitation qu’une pression”

Avant d’évoquer ce rallye d’Espagne, le français est d’abord revenu sur sa victoire au Pays de Galles.

“C’était une victoire nécessaire, nous étions un peu trop loin au championnat. Au Pays de Galles, cela a un peu changé: au début, ce n’était pas très bon, mais je n’ai jamais abandonné. J’ai continué à me battre et finalement nous avons obtenu la victoire à cause des ennuis d’Ott. C’est bien d’être de retour dans le jeu, mais la stratégie est la même.

C’est un combat intense, nous ne pouvons pas nous détendre ni regarder ce que fait notre adversaire. Vous devez attaquer. La terre est difficile et la météo semble compliqué ce week-end. Nous connaissons l’asphalte lisse et sec, mais si nous recevons une forte pluie, cela peut tout changer. C’est à nouveau une situation délicate, mais cela offre une opportunité… et une occasion de faire des erreurs ! Je suis impatient d’y être.”

Tout comme Neuville et Tänak, Sebastien Ogier est soumis à une pression particulière en cette fin de saison, une habitude pour lui depuis de nombreuses années.

“Je le vois plus comme une excitation que comme une pression. La pression est toujours au rendez-vous et j’ai besoin de cette pression pour obtenir les meilleurs résultats. Au début de ma carrière, je me suis battu pour montrer que je méritais d’être ici et pour assurer mon avenir. Le premier titre a été soumis à une pression plus forte, mais après un certain temps, vous devenez plus détendu. La pression est toujours là cependant.”

Disputée en sens inverse cette année, la spéciale de Terra Alta, programmée vendredi à deux reprises, apparaît comme la portion la plus difficile du week-end.

“Dans l’autre sens, nous l’avons souvent fait. Tout était alors prévisible. Maintenant, il y a beaucoup de nouveaux virages et nous oublions à quel point cette route est difficile. C’est plutôt étroit avec beaucoup de fossés, de compressions et de roches. La partie asphalte est probablement l’endroit le plus facile. C’est la section que j’ai aimé dans le passé et j’en aurai probablement besoin. Sur le papier, c’est la spéciale la plus difficile du rallye.”