Pour la quatrième année consécutive, la rédaction de Rallye-Sport s’est réunie afin d’établir un classement des pilotes qui ont marqué l’année 2018 en championnat du monde.
D’ici la fin de la semaine, un nouveau rang sera dévoilé chaque jour jusqu’au dénouement qui s’annonce épique selon les plus fins observateurs, chaud !
Classement Pilotes WRC 2018 Top 3 : Neuville craque au sprint !
Qui aurait cru que le Belge soit un des principaux artisans de cette saison haletante jusqu’à l’avant dernière spéciale de l’année ? Beaucoup de monde certainement, et pourtant l’affaire a été vite mal embarquée dans la nuit glaciale de la première étape du Monte Carlo. Une plaque de verglas, un fossé et une poignée de minutes perdues auront lancé l’année du natif de Saint-Vith d’une manière assez impromptue. Dès la Suède et jusqu’à la Sardaigne, le pilote Hyundai est ensuite impressionnant de facilité. Tout semble aller dans son sens et à mi-saison, il donne le sentiment d’avoir les épaules pour cueillir le titre tant l’impression générale est dévouée à sa cause.
Dès lors en tête du championnat et avec une bonne avance, les choses se gâtent, les résultats sont beaucoup plus inconstants et quelques petites erreurs, lourdes de conséquence, font leur apparition au sein de cette mécanique qui semblait pourtant si bien huilée. En Australie, alors qu’il lui reste une belle opportunité de décrocher le titre, rien ne semble aller au sein de l’édifice Belge qui s’étiole au fil du weekend jusqu’à la sentence… En 2019, Thierry Neuville sera à coup sur un des hommes forts de la saison mais il devra faire preuve d’une plus longue constance pour espérer mieux qu’un nouveau titre de vice champion du monde.
On a aimé :
- Cette série de six rallyes comprise entre la Suède et la Sardaigne où tout était réuni pour écraser le championnat.
- Sa motivation et sa force de caractère qui l’ont poussé dans ses derniers retranchements tout au long de l’année.
On a moins aimé :
- Ses petites erreurs qui ont commencé à arriver alors qu’il restait la moitié du chemin à parcourir.
Il y a quand même des comiques sur ce site et je suis gentil
L’ironie, c’est que sans un règlement “anti-Sébastiens” il aurait peut-être eu ce titre 2018. Sinon de manière générale, il était plus dominant en 2017 qu’en 2018 et c’est sans doute l’an dernier qu’il rate sa meilleure chance. A moins que Hyundai ne nous sorte enfin une voiture de rallye digne de son budget, le double abandon Monte-Carlo/Suède de 2017 risque de le hanter longtemps…