Ce mercredi, en marge de l’ouverture du Hall of Fame pour le WRC, Jean Todt a clairement annoncé les orientations de la prochaine réglementation WRC, et celle-ci devra passer par l’électrique ou l’hybride.
Dans un entretien accordé à Autosport, le directeur français de la FIA souhaite forcer les choses alors que les constructeurs actuels sont encore réticents à cette idée : “C’est une grande frustration pour moi de ne pas voir que le rallye ait engagé au moins une certaine forme d’hybridation et une nouvelle technologie. Les constructeurs ne veulent pas de ça, ils ne veulent pas changer la réglementation. Pour moi, ce n’est absolument pas une position.
Quand je participe à des salons de l’automobile à Francfort, Paris, en Chine, au Japon, à Genève, je ne vois que les nouvelles technologies. Mais maintenant, finalement, les constructeurs disent que nous avons besoin d’une hybridation. Les techniciens de la FIA, avec la participation des constructeurs, travaillent à sa mise en œuvre en 2022.”
En prenant un tel virage, la FIA fait face à un sacré chantier alors que le WRC reste très fragile avec seulement trois constructeurs et une équipe privée officiellement engagées. Et le timing s’annonce particulièrement réduit puisque les grandes lignes de la réglementation 2022 doivent être publiées cette année !
Yves Matton, directeur FIA WRC, confirme cet agenda serré : “Nous savons très bien quel est notre calendrier. Ce sera en 2019, lorsque nous publierons le règlement, ce qui laissera aux constructeurs plus de temps que nécessaire.”
Dans l’histoire du rallye, les constructeurs existants ont souvent poussé à des changements de réglementation, comme dernièrement avec la création des WRC (1997), l’arrivée des moteurs 1.6 L (2012), puis de voitures plus puissantes et plus spectaculaires (2017).
Avec un tel cycle de réglementation de cinq ans, la FIA n’a plus vraiment le choix et s’apprête à prendre un tournant capital pour l’avenir du WRC. Alors qu’aucun élément précis de cette réglementation n’est connu, les fans de WRC sont déjà vent debout contre cette idée, mais qui semble pourtant inéluctable.
Les constructeurs seront toujours la priorité de la FIA et les spectateurs n’ont que très peu de poids dans ce genre de décision.
D’abord boudée et raillée, la Formule 1 reprend peu à peu des couleurs alors que les constructeurs n’ont jamais autant dépensé dans ce sport. En WEC, la discipline a connu une belle période avec trois constructeurs compétitifs capables de jouer la victoire, avant le retrait de Porsche et Audi pour des raisons financières. Mais en 2020-2021, ce championnat promet d’être relancé avec toujours de l’hybridation mais à des coûts moindres. Enfin en RX, l’histoire est encore différente avec des constructeurs souhaitant accélérer la transition vers l’électrique (dès 2020) au contraire des promoteurs plus frileux.
Ils vont tuer le rallye avec leur électrique et leur hybride plus personnes sur les es rallye va mourrirl
Les sport mécanique vont disparaître petit à petit, quel triste avenir pour nos enfants qui seront peut être passionné de sport auto..
Grrr des voitures de rallye sans bruit, sans odeur d’essence etc… a quoi bon ! Et la fin de la F1 est prévu pour quand ?? Puisqu’il y a déjà les vilaines formule E …