Par trois fois ce week-end, de nombreux concurrents WRC ont été ralentis par de la poussière stagnante, et à chaque fois en début de journée.
Pourtant, les organisateurs ont appliqué les mêmes écarts que l’an passé (soit trois minutes), mais les conditions météo, entre vent quasiment nul et températures plus élevées ont bouleversé les cartes.
Vendredi matin déjà, l’intervalle devait être de trois minutes, finalement augmenté à quatre, peu de temps avant le départ. Mais même avec cet écart, la poussière a ralenti certains concurrents mais très légèrement, et un écart de cinq minutes aurait été une première !
Le lendemain (ES8), tout le monde a redémarré avec un écart de trois minutes, comme en 2018, mais il n’a cette fois pas été suffisant, provoquant l’énervement de nombreux pilotes. Dans le chrono suivant et pour le reste de la journée, l’écart est repassé à quatre minutes…comme la veille.
Et pour dimanche enfin, ils ont de nouveau copié 2018 avec seulement deux minutes mais le premier chrono (ES16) a été le plus affecté par ce phénomène de poussière. Par la suite et encore une fois suite aux plaintes répétées des pilotes, l’écart a été remonté à trois minutes.
Si la première décision semblait aller dans le bon sens pour la journée du vendredi, il aurait été bon d’assurer le coup pour les deux journées suivantes, considérant que la poussière est un élément très sensible et dangereux pour l’ensembles des équipages.
En conférence de presse, un journaliste a eu la bonne idée de revenir sur ces décisions en questionnant les pilotes présents.
Sébastien Ogier a répondu en premier, sans se priver d’être ironique : “Je pense que nous devrions être écoutés. Il est clair qu’il y avait beaucoup de poussière. C’était la bonne décision d’avoir des écarts de quatre minutes. Évidemment, il aurait été préférable pour moi d’avoir deux minutes, j’aurais gagné le rallye. Conduire dans la poussière n’est pas sécuritaire. Nous, les pilotes, devrions avoir plus de pouvoir pour estimer quand cela est nécessaire.”
Ott Tänak s’est montré en accord avec le français : “Pourquoi mettre la poussière comme risque si toutes les équipes sont d’accord? Pourquoi voudriez-vous piloter dans une spéciale dans la poussière avant d’augmenter les écarts?”
Et pour finir, Thierry Neuville a confirmé cette évidence : “Je suis d’accord avec les deux, c’est très clair.”
Si les concurrents WRC ont affronté cet élément peu appréciable à certaines reprises, le phénomène a été bien pire pour les WRC-2 Pro (3 minutes en moyenne), mais surtout les WRC-2 (2 minutes) qui auraient probablement bien voulu se comparer à conditions égales avec les R5 officielles.
personnellement, le timing une grosse connerie!
pour info la plus grosse journée du rallye, le samedi départ es1 9h30 pose de midi reprise à 16 h00
et la derniere à 18h 00 , à mon avis y peuvent faire mieux même avec des écarts de 1 minute suplementaire sachant qui a une cinquantaine d engagés.
après il peut y avoir le souci de trop d’écarts entre les voiture et les speciales courte, font que les pilote qui sont pas parti peuvent avoir les temps des autres! on la vu ce week end dans la PS
Les spéciales de Lousa, Arganil n’était plus utilisé depuis 2001… La terre de ces spéciale sont différentes de celle de samedi 4 minutes le premier me parait logique. le vendredi, les spéciale de samedi et dimanche sont plus traditionnel “classic” 3mn d’écart c’est pas aberrant au pilote de s’adaptés comme au monte Carlo ou d’une spécial du matin avec de la neige les pilotes se retrouvent l’après midi avec la même spécial mais sec, les vitesses ne sont plus les mêmes… Les pilotes ont du mal à revisité leurs classiques comment il fessai avant… Alen, Vataneen, Biasion…. C’est triste tout… Lire la suite »