Clairement en manque de confiance depuis le rallye du Mexique, Esapekka Lappi est à la peine au volant de sa C3 WRC et ses deux erreurs coup sur coup au Portugal n’ont rien arrangé.
Mais en Sardaigne, le finlandais retrouve un terrain où il a brillé lors des deux dernières éditions en WRC, signant même un podium la saison dernière après un rallye sans problème et très régulier. Cette année, le pilote Citroën serait bien inspiré de réaliser une telle prestation. Si tel ne devrait pas être le cas, la pause estival serait bien difficile à vivre pour l’espoir finlandais.
“Nous avons clairement tiré des enseignements du Portugal. Quant à la Sardaigne, c’est un rallye où tu ne peux pas en permanence attaquer à 100%, particulièrement sur les deuxièmes passages, car il faut penser à préserver la voiture et faire aussi attention aux pierres déterrées. Avec notre neuvième position dans l’ordre de départs le premier jour, on devrait en tout cas avoir un avantage, à nous de savoir l’exploiter. Et si l’on conserve la même vitesse qu’au Portugal, et que l’on ne commet pas d’erreurs pendant trois jours d’affilée, le résultat devrait être bon. J’ai à cœur de réaliser une course solide et régulière sur les trois étapes, c’est vraiment ma priorité du week-end. “
Gardant pleinement en confiance en son pilote, Pierre Budar se veut optimiste : “Esapekka de son côté a une bonne carte à jouer eu égard à son ordre de départs, il faudra pour cela qu’il se montre constant sur toute la durée de la course et parvienne à mettre tout bout à bout. Mais il en a les capacités, nous en sommes convaincus et allons faire en sorte de l’accompagner du mieux possible dans cette démarche.”
Participations d’Esapekka Lappi en Sardaigne
- 2018 : 3e (Totota Yaris WRC)
- 2017 : 4e (Toyota Yaris WRC)
- 2016 : 21e – 9e WRC-2 (Skoda Fabia R5)
- 2015 : 17e – 9e WRC-2 (Skoda Fabia R5)
Si Lappi ne se ressaisit pas vite… l’an prochain il ira ailleurs !
Je pense que pour son bien, il serait mieux chez M-Sport.
En tout cas pour le moment l’échange virtuel Meeke-Lappi est clairement à l’avantage (malgré sa dernière boulette) du Britannique.