Avant le prochain rallye de Finlande, Esapekka Lappi a fait un point sur sa première partie de saison et les débuts de sa collaboration avec Citroën.
Dans une interview accordée à Nicky Grist Motorsports, le finlandais répond sans filtre à certaines questions, accablant clairement les performances de sa nouvelle monture. Actuellement, le pilote Citroën occupe la neuvième place du classement provisoire avec 40 petits points inscrits en huit épreuves, et forcément, le finlandais n’est pas satisfait de ses performances.
“Ç’est de la merde. Il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Un bon résultat (2e en Suède) ne rend pas les choses plus brillantes. Cela a été très difficile, mais nous devons essayer d’améliorer nos résultats. Il y a bien sûr eu aussi mes propres erreurs. La conduite était plutôt bonne, mais elle ne se manifeste pas dans les chronos et il y a ensuite la conduite excessive, qui conduit ensuite à des erreurs. Nous avons également atteint la limite d’homologation pour cette saison, donc nous ne pouvons pas apporter de nouvelles pièces qui pourraient aider.”
S’il a brillé en Suède en début d’année, Esapekka a vite compris que son adaptation à la C3 WRC serait difficile. “Je l’ai réalisé au rallye de Suède. Là, sur un rallye que je connais bien, j’ai vu à quel point la conduite était difficile. Mon style de conduite me pose des problèmes avec cette voiture. J’avais confiance dans le fait que je pourrais changer mon style de conduite, mais je ne peux pas le faire autant que je le devrais.”
En terme de comparaison avec la seule WRC qu’il a connu (Yaris), le finlandais estime que la C3 WRC a quelques années de retard : “Comparée à la Toyota de 2017, cette voiture est assez similaire. L’avant s’élève un peu à cause du manque d’aéro. Cependant, la voiture n’est pas aussi réactive que la Toyota.”
De son association avec Sébastien Ogier, Esapekka retient que le français rencontre des problèmes similaires au sien : “Nous sommes maintenant confrontés aux mêmes défis. Il a commencé à comprendre les difficultés dont je parle. Bien sûr, il faut du temps pour réagir et tester la voiture et les pièces pour être fiables. L’année prochaine, ce sera sûrement une bonne voiture.”
En ce qui concerne la fin de saison, le pilote Citroën ne se montre pas très optimiste : “Ce ne sera probablement pas très bon. Nous pensions que nous aurions été forts en Corse, mais nous ne l’étions pas. L’Allemagne ne se présente pas non plus très bien.”
Se projetant logiquement sur 2020, Esapekka Lappi annonce des changements sur la C3 WRC : “L’année prochaine, il y aura de nouvelles pièces aérodynamiques. Nous essaierons de faire la meilleure voiture possible. Pour le moment, nous manquons de performance.”
Il y a une interview intéressante d’Ogier dans le dernier Autohebdo: il explique que le seul moyen de garder de la motricité sur la C3 en conditions de faibles adhérence, c’est de regler la suspension très souple, ce qui provoque de fortes variations d’assiette qui perturbent la visibilité du pilote (en particulier a l’accel) . Ce qui explique en partie sa faute surprenante de Sardaigne. Il se débrouille avec ce comportement inconfortable mais il explique que Lappi n’arrive pas du tout a s’y faire: du coup il règle sa voiture plus raide et n’a pas de motricité. Il constate que… Lire la suite »
Il dit ni plus ni moins ce que kris meeke avait mît en avant, une auto dure à emmener pour faire des temps il faut la surpiloté…
Citroën à la wrc la plus faible du plateau c’est comme ça…