En rentrant au regroupement de ce soir, Sébastien Ogier avait le visage évidemment fermé, se montrant peu positif par rapport à sa situation actuelle.
D’entrée, le français a compris que cette journée serait compliquée avec une voiture souffrant d’un sous-virage trop prononcé. Déjà trop loin de ses adversaires pour le titre, le pilote Citroën est bien conscient que le rallye ne fait, finalement, que de commencer avant la guerre promise dans Panzerplatte.
“Je suis content quand je me bats pour les premières places et pour le moment, nous ne pouvons pas nous battre avec Ott et Thierry. La voiture est difficile à piloter pour le moment avec beaucoup de sous-virage et, malheureusement, à la fin de la journée, on a fait des petites erreurs qui nous ont fait perdre du temps.
Le rallye est encore long, surtout avec Panzerplatte demain. On ne peut pas espérer des problèmes pour nos adversaires, mais forcément tout le monde y pense. Pour le moment, nous sommes un peu coincés dans cette situation avec le package que nous avons en ce moment, il est très difficile de trouver une solution. Nous savons ce que nous devons faire pour faire tourner la voiture, il n’est pas facile de trouver un compromis. Je dois dépasser les limites, pour être finalement toujours plus lent que ces gars-là. J’essaierai d’être meilleur demain si je le peux.”
Beaucoup estimaient qu’Ogier chez M-SPort a fait avancer la Fiesta mieux que personne car elle n’était pas au niveau. Perso., j’ai toujours dit que c’était une bonne auto et que sur l’ensemble de la saison, y avait une homogénéité des performances en 2017 et 2018. Attention, je ne dis pas que tout le monde aurait été CDM avec cette auto comme l’a fait Ogier avec brio. Là, depuis de le début de l’année, la C3 rencontre des difficultés et on peut lire à droite et à gauche que c’est la faute de Meeke qui l’a mal dévelloppé, de Citroen qui… Lire la suite »
Tout de même, 1ere vraie spéciale dans la région et découvrir que la voiture sous vire (la spéciale ne faisait pas 30 km non plus)… Après la Corse, c’est la deuxième fois que la course offre un feeling différent des essais. Au minimum, c’est étrange et dur à comprendre. Ensuite, alors que les rivaux ont beaucoup roulé cet été (Ypres, Vosgien, Alba, WTCC, Estonie…), y aurait il un manque de roulage chez les rouges, du côté des autos comme des pilotes ?