Déjà déçu de ses performances en milieu d’après-midi, Sébastien Ogier a vu rouge en soirée, victime d’une crevaison dans le redouté camp militaire de Baumholder.
Avec une telle crevaison, le français perd une minute et demie et chute à la huitième place, sans espoir de pouvoir viser le top 5 à la régulière.
“C’est certain que ce n’était pas la journée que nous espérions. Nous savons que Baumholder est une loterie et depuis deux ans, je n’ai pas le bon numéro on dirait. J’ai roulé deux fois, j’ai crevé deux fois avec la crevaison lente de ce matin. Et là, je ne sais pas ce qu’il a pu se passer. J’ai eu tout de suite une alarme, je n’avais plus de pression à l’avant-droit et nous n’étions qu’au début, donc il fallait s’arrêter pour changer.”
Si célèbre pour ses crevaisons, Panzerplatte a donc encore frappé, une question de réussite selon le français.
“C’est sûr que l’on aime pas quand c’est un jeu et une loterie. Mais on le savait, c’était annoncé depuis le départ, il pouvait s’y passer beaucoup de choses. Et malheureusement pour nous, c’est nous qui avons eu le plus de malchance avec deux crevaisons dans les deux tours. On a pas eu une grande réussite.
Baumholder a toujours été comme ça, il faut de la réussite et si tu ne l’as pas, c’est comme ça. En plus de ça, nous n’étions pas performants ce week-end, donc cela fait beaucoup de choses qui s’accumulent. “
Et ironiquement, Sébastien Ogier semblait avoir enfin trouvé une voiture lui permettant de se relancer vers le podium.
“C’est très frustrant encore une fois, surtout que finalement, la voiture marchait mieux, elle n’avait jamais aussi bien tourné qu’avant. Quand on est reparti après la crevaison, c’était mieux, on ne perd que 2s sur Kris qui fait le meilleur temps. Le feeling était clairement meilleur, et pour la première fois du week-end, ça allait pas mal. J’ai changé vraiment beaucoup de choses, mais je ne sais pas s’il faut voir ça en positif car c’est difficile d’être positif ce soir. Honnêtement, c’est difficile à expliquer, c’est loin d’être gagné, on travaille encore.”
Et concernant la journée de demain, le pilote tricolore estime qu’il aura peu de chances de briller en Power Stage.
‘Vu nos performances depuis le départ, viser la Power Stage me semble compliqué. Pour l’instant, on va déjà aller dormir, essayer de se reposer et demain est un autre jour.”
En lui rappelant l’écart avec Andreas Mikkelsen, sixième (à 32s devant lui), Sébastien Ogier a simplement décrit cela comme “une broutille”, en rigolant bien évidemment.
Franchement, ces performances en dent de scie, c’est à n’y rien comprendre. Si la voiture se met à bien marcher entre 2 tours, c’est qu’il ait possible de la rendre compétitive en trouvant les bons réglages.
Alors l’auto peut être bonne (pas de loup particulier) mais particulièrement difficile à comprendre donc à régler?
Mouais, partir 2 ou 3 en Turquie. Le problème, c’est que Tanak et sa Toy arrivent à gommer en partie le désavantage du balayage…
Désabusé comme jamais notre champion. Il sent le titre s éloigner un peu plus et difficile voir impossible d inverser la tendance. Le connaissant il ne lâchera rien jusqu au bout, mais le binôme Tanak- Yaris semblent tellement au dessus que cela semble bien compromis. Le côté positif c est que la position sur la route en Turquie sera bonne. Tant qu il y a de la vie il y a de l espoir. Allez Seb, courage, il reste 4 manches.