Dans une situation relativement similaire à celle de Sébastien Ogier avant la Turquie, Thierry Neuville avait pour objectif de se relancer au championnat sur les exigeantes spéciales turques.
Après une première matinée marquée surtout par un mauvais choix de pneus occasionnant un sévère manque de motricité sur sa Hyundai I20, le pilote belge a nettement corrigé le tir l’après midi pour terminer la première journée sur le podium.
Pointant à 7 dixièmes de Sébastien Ogier au départ du samedi matin, le pilote Hyundai a d’entrée de jeu voulu mettre la pression sur son rival. Avec des intermédiaires équivalents au français, le natif de Saint-Vith était bien parti… Peut être même trop puisqu’aux alentours du 15e kilomètre du premier passage dans Yesilbelde, c’est un mur de poussière causé par les trois minutes d’écart (contre quatre la veille sans raison valable de modification par les organisateurs) qui a poussé le belge à la faute.
“Ce week-end a été décevant et difficile pour nous. Samedi matin, dans la poussière, mon instinct me disait d’aller trop à droite et nous nous sommes retrouvés dans un fossé sur les portes. Quatre minutes de perte de temps plus tard et nous étions dans une course totalement différente.”
Repoussé au neuvième rang à plus de deux minutes de son plus proche adversaire, un tout autre weekend s’est mis en place pour Neuville qui n’avait plus d’autre choix que de rouler en attendant de possibles faits de course à l’avant pour espérer remonter dans la hiérarchie.
“À partir de là, notre objectif était de marquer quelques points dans la Power Stage. J’ai donné tout ce que je pouvais et il n’y avait rien de plus à faire. C’est comme ça.”
Arrivé avec 33 points de retard au championnat sur Tanak, Neuville rentre finalement de Turquie en lui ayant repris seulement 3 unités malgré son abandon. Dans une position désormais délicate avec plus d’un rallye de retard à trois courses de la fin de saison, le belge n’a plus de joker si il souhaite atteindre l’objectif après lequel il court depuis déjà plus de cinq ans…
“Il nous reste trois courses avant la fin de saison, il faudra vite passer à la suivante et voir ce qu’il s’y passe.”
pour moi ces plus du rallye …..ces du safari il n y a plus de vrais épreuve de route de la terre des cailloux ces tout ces vraiment plus comme j ai connu le rallye du style corse mais bon ces mon avis et de toutes façons que le meilleur chanceux gagne car en safari la chance est de 50/50
On a hâte de voir ce que ça donne quand il lâche les chevaux sur les derniers rallyes, lui qui est capable de mettre 15 secondes à tout le monde sur une spéciale bien énervé.