Forfait en Allemagne après sa bévue finlandaise, Pierre-Louis Loubet jouait gros cette semaine en Grande-Bretagne, obligé de marquer de très gros points dans la course au titre WRC-2.
Et on peut dire que le français a parfaitement répondu présent, menant le début de rallye avant de rétrograder d’un rang suite à une crevaison. En décrochant la deuxième place à Llandudno, le pilote Skoda est tout simplement le nouveau leader du championnat.
“C’est forcément un week-end positif où on marque de gros points. Sans crevaison, je pense que l’on gagne sans vouloir être prétentieux, mais c’est comme ça c’est le rallye. On a roulé pendant au moins cinq kilomètres sur la jante et on perd une quarantaine de secondes.
Ensuite, on s’est dit qu’il fallait rouler, mais sans prendre tous les risques. C’est délicat de juste attaquer et de prendre des risques justement.”
Avec un enjeu aussi majeur, Pierre-Louis n’a finalement jamais pris le maximum de risques. “On a jamais attaqué à 100%. J’avais vraiment peur de faire une boulette, un peu comme en Finlande. C’est en plus un rallye avec plein de pièges.”
Dans moins de deux semaines, le duo Loubet/Landais évoluera en Espagne où la paire française est prête à tout donner pour se rapprocher du titre.
“On va attaquer très fort en Espagne. Il n’y a pas ce phénomène de changement de grip et on peut se livrer davantage. Et s’il faut aller en Australie, on le fera. On avait étudié ça après notre absence en Allemagne.
On va faire une journée sur asphalte pour préparer l’Espagne. En 2019, j’ai pas mal galéré en Corse à cause de mauvais réglages. En 2018, j’étais pas trop mal avec la Hyundai sur cette surface, tout comme avec la Ford au Tour de Corse.
Mais j’aime ce rallye et son format, au moins tu peux dormir, ce sont des vacances par rapport au Pays de Galles (rires).”
Concernant la saison prochaine, il est encore trop tôt pour évoquer réellement le sujet mais ses idées sont claires.
“Pour 2020, il n’y a pas grand chose à dire, il y aura vraiment des discussions après la saison. J’aimerais passer en Pro ou au moins pouvoir faire des essais tout au long de l’année. C’est dur de gérer les coupures entre les épreuves. Le but sera clairement de rouler plus.”
En remportant ce titre de champion du monde WRC-2, Pierre-Louis Loubet garnirait son CV d’une très belle couronne.
“Champion du monde WRC-2, c’est quelque chose quand même. Tous les jeunes en devenir sont dans ce championnat. Il récompense le pilote le plus régulier, le plus performant, et cela offre une certaine crédibilité.””
Enfin, le jeune corse n’oublie pas de remercier son équipe 2C Compétition, un team avec lequel il vit une saison pour l’instant extraordinaire.
“L’équipe 2C réalise un travail exceptionnel cette saison. Ils font les choses parfaitement, c’est vraiment une équipe au top, comme Florent mon ingénieur ou Pauline, la coordinatrice.”
Pierre-Louis a 22 ans et il a encore un peu de temps pour arriver en WRC.
Mais pas trop, les jeunes scandinaves nés pour faire du rallye poussent déjà derrière !
Le wrc-2 c’est quand même super difficile à évaluer, vu comme les classements sont parfois figés, ou bousculés par des pilotes “hors concours” du genre de Solberg ou encore de Camilli en Corse. Mais l’histoire enseigne que le RAC pour un français c’est pas forcément facile (regarder Auriol pour comprendre), du coup ce qu’il vient d’y faire cela a l’air très très très bien, bravo. Le père n’était pas trop mauvais https://www.youtube.com/watch?v=lL_ey8OxglE En Corse il a gagné quelques ES 😉 Pour le fils, comme pour ses concurrents, LE problème c’est qu’il y a plus de pilotes que de volants. Bonne… Lire la suite »