Neuville : “Le promoteur a fait du très bon travail”

Et à l’image du français, le belge se félicite de terminer le championnat sur asphalte au Japon, un terrain forcément plus équitable qu’en Australie ! D’autre part, il se satisfait d’un calendrier plus ouvert géographiquement.

“Je n’ai pas vraiment pris le temps d’analyser ce calendrier. Le Kenya et la Nouvelle Zélande, on en avait bien entendu parler puis le Japon, on finit sur l’asphalte. Si nous sommes encore deux où trois en bagarre pour le titre, c’est déjà positif même si ça reste loin de l’Europe. D’une manière générale, je pense que le promoteur a fait du très bon travail avec cette ouverture mondiale. Je pense que c’est important pour le rallye et c’est aussi le bon moment. À partir de 2022, il y aura beaucoup de changements sur la réglementation, et il faut espérer pouvoir attirer des nouveaux constructeurs. Ce sera plus simple avec un championnat mieux développé, et avec un maximum de continents.”

Avec ce calendrier à 14 manches, les déplacements sont forcément nombreux au cours de l’année mais le belge déplore surtout les voyages pour des tests.

“Les voyages, cela fait partie du métier, on s’organise au mieux. Avec l’expérience, on trouve les bons vols. Au final, le plus contraignant, c’est les tests. Il faut partir trois jours pour une seule journée de roulage.”

A notre question posée sur la possibilité de voir un rallye WRC en Belgique, le belge a bien conscience que la tâche serait énorme pour organiser une telle épreuve, mais le pilote Hyundai ne manque pas d’idées.

“Un rallye en Belgique, c’est loin d’arriver. Les organisateurs n’ont pas le budget mais c’est sur qu’il pourrait y avoir un beau rallye avec une base à Bruxelles, une journée à Ypres, une au Condroz et la dernière chez moi avec trois terrains complètement différents et ultra spécifiques.”