Après avoir dominé la catégorie R2 dès la première étape ardéchoise au volant de sa Renault Twingo RS R2 évo préparée à la perfection par...
Il conserve néanmoins la tête de la catégorie R2. Pour la 3ème étape le choix des pneus s’avère primordial, mais bien renseigné par ses ouvreurs, Mathieu Arzeno et Florien Haut Labourdette, Nelson attaque la fameuse spéciale de Sisteron avec la bonne monte de pneumatiques. Malheureusement la rupture du levier de vitesse à 10 kilomètres de l’arrivée le retarde grandement, lui faisant perdre la tête de la catégorie R2 pour 48 secondes.
Désormais en seconde position avant le final, Nelson Panciatici n’a d’autre solution que d’attaquer malgré les conditions dantesques. Malheureusement, Nelson se fait piéger dans la descente du Turini au même titre que Latvala, Novikov ou encore Hanninen sorti au même endroit. Course finie mais prestation de qualité pour ce jeune pistard qui n’avait jamais conduit en pneus cloutés sur la neige !
Certes Nelson Panciatici est déçu d’avoir dû abandonner si près du but mais il ne veut retenir que le côté positif: « Je ne n’ai jamais fait quelque choses d’aussi dur depuis que je cours mais quel plaisir de piloter sur la neige, je me suis amusé tout le temps sauf dans le Turini où c’était de la survie ! J’avais pourtant le bon feeling mais je me fais piéger bêtement alors qu’on avait baissé de rythme depuis le col et qu’il restait 4 ou 5 virages avant d’attaquer la partie sèche ! C’est la course, on a essayé et on a perdu mais je ne regrette rien, je fais un ou deux rallyes par an et j’ai envie de bien faire. Dans tous les cas je remercie mon équipe et mes partenaires sans oublier les spectateurs qui nous ont encouragés tout au long du rallye, ça fait chaud au cœur ! »
René Padovani, son coéquipier est tout aussi enthousiaste : « Nelson m’a vraiment étonné sur la neige, il est maintenant un vrai rallyman. On a attaqué très fort dans la descente enneigée du Burzet pour faire la différence, on a même réalisé le 2ème temps des 2 roues motrices quand tout le monde était encore là et à conditions de pneumatiques égales ! Ensuite on a géré jusqu’à la casse du levier de vitesse, après on n’avait plus d’autres choix que d’attaquer, on était en train de reprendre la tête du R2, dommage. On a reçu un nombre incroyable de messages de félicitations sur les réseaux sociaux, je pense qu’on a du faire plaisir aux spectateurs. »
Pour réaliser ces belles performances il leur fallait certes une bonne équipe comme Gliese, une bonne voiture comme la Twingo RS R2 évo mais aussi des ouvreurs de qualités comme Mathieu Arzeno et Florian Haut Labourdette. Mathieu, qui est un des grands espoirs du rallye, nous livre ses impressions : « Je connais Nelson depuis l’âge de 10 ans, c’est mon meilleur ami et cela me faisait plaisir de lui faire bénéficier de mon expérience car je sais ce que c’est que d’arriver du circuit sur un Monte Carlo enneigé ! Je n’ai pas été étonné de le voir devant car je connais son niveau. Il a bien géré sa course mais il s’est fait piégé. Sur le Monte Carlo il faut un minimum de réussite, elle lui aura manquée, les plus grands ont fait des erreurs, c’est dommage d’abandonner si près du but mais c’est positif car Nelson a réalisé une belle perf ! »
Nelson PANCIATICI va maintenant reprendre la route des circuits tout en essayant de disputer, avec René PADOVANI, quelques rallyes en fonction de son calendrier !
Pour plus d’informations sur Nelson PANCIATICI, merci de visiter www.nelsonpancia.fr