Le Safari annonce un parcours très étroit

Dans un interview accordé au média kenyan Capital, Nazir Yakub, directeur adjoint de l’épreuve, rappelle que le Safari, même en version compacte avec seulement 320 km, reste une épreuve très complexe.

“Généralement, le rallye est une affaire de copilotes, soyons honnêtes à ce sujet, pour la simple raison que les copilotes devront contrôler leurs pilotes pour ne pas casser leurs voitures. Ce n’est pas le Pays de Galles ni la Finlande. C’est le Safari. C’est un long combat. Cela peut être un rallye assez court d’un point de vue kilométrique, mais vous devez réfléchir très souvent lorsque vous pilotez sur le Safari. Vous pouvez avoir en tête d’avoir une stratégie d’attaque maximale lors d’une première apparition, mais dans l’ensemble, ce ne sera pas une course facile.

Concernant le profil des chemins prévus pour cette épreuve, Nazir Yazub décrit un terrain assez constant, plus ou moins rocailleux.

“Ce sont tous des champs de lave dégradés avec le même profil de sol. C’est le sil de la vallée du Grand Rift pour les deux et la surface est la même. Ce qui change automatiquement, c’est la quantité de roches du côté du lac South et le terrain qui est plus vallonné comme vous le savez.”

Selon le directeur adjoint de l’épreuve, les équipages devront être très vigilants tout au long de l’épreuve.

“Toutes les spéciales sont très étroites et comportent beaucoup de carrefours ainsi que de nombreux sauts et c’est là que les copilotes entrent en jeu. Le copilote doit être prêt avec de bonnes notes.”