Loeb et Peterhansel sur deux rythmes différents au prologue (Dakar)

Le meilleur d’entre eux est l’alsacien, crédité du cinquième temps final à une trentaine de secondes de Nasser Al-Attiyah, le plus fort aujourd’hui, tout sauf une surprise pour le nonuple champion du monde des rallyes.

“J’y suis allé doucement parce que je ne voulais pas tout perdre dans la première spéciale, mais mon copilote et moi étions très concentrés. Nous ne voulions pas qu’une dune cassée nous surprenne. J’ai quand même plutôt bien roulé. Je suis actuellement troisième, bien que loin derrière le meilleur temps. C’est une autre année, et une autre démonstration de Nasser dans le prologue. On s’y attendait. Mais cela nous donne une idée de la position des autres voitures et ce que nous pouvons faire. Notre stratégie était d’essayer d’établir un bon chrono pour pouvoir choisir notre position pour demain. Il valait mieux finir onzième que dixième, mais c’était dur de le réussir ! Notre choix pour demain dépendra aussi de qui nous avons devant. Mais une chose est sûre : nous ne commencerons pas près de l’avant de la course.”

De son côté, Stéphane Peterhansel a volontairement roulé sur un petit rythme aujourd’hui et repartira demain avec une position de départ très favorable.

“Au départ de la spéciale, quand on a vu le décompte, c’était un moment d’émotion parce qu’il y a eu beaucoup de travail depuis des mois et des mois. Nous avons fait cette spéciale tout en douceur, tout en silence. On a fait 20 kilomètres, on rentre dans la course. On roule très prudemment, on regarde encore les paramètres, mais en conduite la voiture est très sympa. Il y a du plaisir de pilotage et c’est très important. Cela confirme tout ce que nous avons vu en essais, et elle franchit bien les dunes, c’est un bon point. Nous voulions éviter d’être dans les dix premiers pour ne pas avoir à choisir. Donc j’ai roulé vraiment très doucement.”