Souvent brillant au Monte-Carlo, Eric Camilli aborde cette épreuve avec de grandes ambitions dans un championnat WRC extrêmement concurrentiel.
En terme de conditions météos, le Français annonce une épreuve très sèche où les vitesses moyennes promettent d’être très élevées.
“Il n’y a pas de neige, c’est presque sec – mais c’est toujours le Rallye de Monte-Carlo et il y a encore quelques portions de glace. Si vous chaussez des slicks et que vous arrivez sur du verglas, ce sera très, très glissant – vous devez donc faire attention, mais ça ressemble à un sprint.”
Du côté de ses objectifs, le pilote Citroën a bien l’attention de jouer la gagne sur cette épreuve.
“D’abord, je vais essayer d’obtenir des points, mais si vous voulez vous battre pour le titre alors, vous devez gagner quelques rallyes. Le niveau, surtout cette année et l’année dernière, est très, très élevé en WRC2 et il faut pousser fort du premier au dernier kilomètre.”
Même s’il ne roule pas dans la catégorie reine, Eric Camilli a bien évidemment une préparation proche d’un pilote officiel.
“Comme d’habitude, comme beaucoup de pilotes, je fais du sport et j’essaie de bien faire les reconnaissances. Vous pouvez voir en WRC2, vous pouvez gagner avec un écart d’une seconde à chaque rallye. Sur chaque rallye, les notes doivent être parfaites et pour éviter la crevaison, nous devons avoir tous les détails avec l’équipe et la voiture – pour la préparation, je ne veux pas dire que c’est comme le WRC, mais il faut en être proche.”
Je lui souhaite pleins de réussites.
Le changement de règlementation va enfin mettre en valeur les pilotes de WRC2, et c’est à ce jour la meilleure nouvelle de ce début d’année …
Que de talents mis un peu sous l’étouffoir !