Septièmes du Critérium des Cévennes et premiers des Twingo R.S. R2 Evo au terme de la dernière spéciale, Manu Guigou et Kévin Millet n’apparaissent pas...
Vainqueur dans le Limousin et en Aveyron, Manu Guigou se présentait au départ du Critérium des Cévennes avec l’objectif de marquer un maximum de points au Trophée Twingo R2 France.
Auteur du deuxième temps de la première spéciale au sein du peloton du trophée, Manu Guigou s’installait en tête de la catégorie dès l’arrivée du deuxième chrono : « Nous avons beaucoup progressé sur les réglages de la Twingo R.S. R2 Evo d’Automeca pour arriver à un set-up parfait lors de la boucle du soir. »
Au terme de la première étape, Manu Guigou et Kévin Millet comptaient 57 secondes d’avance : « L’objectif était vraiment de créer un écart dès le vendredi. Nous avons pu nous servir de cette avance pour gérer la seconde moitié de l’épreuve. Nous avons surveillé l’écart tout en roulant vite. »
Dès le premier chrono du samedi, Manu Guigou signait un troisième temps scratch. Assurant ensuite sa position, il bouclait le parcours de douze spéciales au septième rang du classement général et au premier rang des concurrents du Trophée Twingo R2 France avec plus de trois minutes d’avance.
Mais le Collège des Commissaires du Critérium des Cévennes prononçait l’exclusion de la Twingo n°39. « C’est une simple étourderie », déplore Manu. « Les manufacturiers de pneumatiques déposent des plans de retaillage auprès de la FFSA pour les pneus retaillés à partir de 30% de taux d’entaillement (pneus hors quotas). Pirelli a déposé quatre plans pour ses pneus 18 pouces et seulement deux pour ses pneus 16 pouces. »
Habitué à utiliser l’un de ces plans pour la Mégane R.S. N4 équipée en 18 pouces, Manu Guigou n’a pas modifié son plan de prédilection pour les pneus 16 pouces de sa Twingo R.S. R2 Evo : «Malheureusement, le plan que j’avais l’habitude d’utiliser en 18 pouces n’est pas enregistré auprès de la FFSA en 16 pouces. Ce dessin, aussi à 30%, n’apporte aucun avantage par rapport à un autre. D’ailleurs, la Fédération Française du Sport Automobile semble l’avoir compris et ne demandera pas de sanction disciplinaire à mon encontre. »
Cette simple erreur entraîne donc le déclassement de l’équipage. La suite de la saison n’est pas remise en cause.