À quelques jours seulement du lancement du rallye du Japon, nous avons voulu découvrir cette épreuve dans le jeu WRC Generations.
Pour débuter notre aventure sur ce nouvel opus de chez KT Racing, nous avons démarré par le défi ultime en pilotant une Rally1. Par défaut, nous avons pris la première voiture proposée, c’est à dire la Toyota GR Yaris Rally1 et avec le premier équipage disponible, le duo Sébastien Ogier/Benjamin Veillas. Avec un tel package, nos chances de briller sur les spéciales asphaltées du Japon sont normalement très bonnes.
Alors que le rallye n’a pas encore eu lieu au format WRC, les organisateurs ont envoyé des images embarquées du rallye de préparation pour permettre à l’équipe de KT Racing de créer ce nouvel environnement. Ainsi, les spéciales sont majoritairement inspirées des éditions 2019 et 2020, cette dernière étant finalement annulée à cause de la crise sanitaire liée au COVID-19. Certains équipages du WRC avaient d’ailleurs effectué le déplacement en 2019 pour effectuer les reconnaissances.
Avant de rejoindre les spéciales du vendredi, on démarre traditionnellement notre week-end par le shakedown pour se mettre dans le bain et avoir un aperçu du profil des routes. On découvre alors un terrain plutôt étroit où une erreur peut vite coûter très cher. Pour nos premiers kilomètres sur WRC Generations, le comportement des voitures et la maniabilité ne sont pas surprenantes avec un mélange de simulation et arcade bien connu de la série. Avec les Rally1, le défi promet tout de même d’être un peu plus corsé.
Justement, dès les premiers virages, et alors que l’on tente de découvrir petit à petit cette atmosphère, une nouveauté est criante ! L’ajout de l’hybridation rend plus délicat le comportement des voitures et plus particulièrement lors des sorties de virage. Par défaut, nous avions gardé le mode 2, soit le mode le plus utilisé dans la réalité. Dans les nombreuses épingles très serrées, la gestion de l’accélérateur est primordiale et la voiture peut vite se retrouver à l’envers ! Deux autres types de cartographies sont disponibles : le niveau 1 qui délivre une puissante accélération mais vide rapidement l’énergie de la jauge, et le niveau 3 qui délivre une accélération modérée mais sur une plus longue durée.
Après cette bonne séance de mise au point et un repos bien mérité, on attaque le cœur du programme avec le tout premier chrono de Okuzaki. On retrouve alors des forêts, des feuilles, un ruisseau qui serpente le long de la spéciale, pas de doute, nous sommes bien au Japon. L’accent a été clairement mis sur la végétation, le public et l’éclairage, c’est globalement très propre et bien caractéristique du pays.
Dans la spéciale suivante de Nagakute, on démarre par une surprenante portion ressemblant à la Belgique. Des équerres, de l’étroit et même quelques cordes. Ensuite, on alterne entre une route à deux voies et de l’étroit en sous-bois. La fin de spéciale est reconnaissable avec deux énormes paraboles sur le bord de la route. On enchaîne ensuite avec le chrono de Shkinshiro. La route est bien large au départ avec un ruisseau en contre-bas et un mur de l’autre côté. Beaucoup moins d’arbres dans cette spéciale avec un environnement plus ouvert.
Le dernier chrono de la boucle est le plus long et le plus compliqué avec 22,60 km à parcourir. Les meilleurs rouleront en 13 minutes environ. Dans cette spéciale, certaines portions rappelleront à certains le rallye d’Allemagne alors que le profil est globalement sinueux avec une alternance de routes larges et étroites. Comme pour les autres rallyes proposés dans WRC Generations, les quatre spéciales citées précédemment sont également proposées en sens inverse.
Au cœur de notre rallye du Japon, la GR Yaris Rally1 n’aura pas été épargnée par notre pilotage encore perfectible, enchaînant les appuis non contrôlés contre les différents rails et murs si nombreux au Japon. Sans eux, la fin de rallye n’aurait sans doute pas pu être possible.
Après ce premier aperçu rapide de ce WRC Generations au Japon, il nous tarde d’essayer le mode “Ligues”, grande nouveauté de cet opus. Entièrement en ligne, ce mode de jeu propose de participer à des ligues en solo ou par équipe. L’objectif sera d’accumuler des points pendant chaque saison afin de gravir les échelons dans les divisions.
Alors que le rallye du Japon WRC démarre ce jeudi, WRC Generations nous a bien préparé à cette épreuve et nous avons hâte de découvrir si le parcours réel est bien proche du virtuel.
C’est ce que pensait aussi Benjamin Veillas : Yaris Ogier Veillas, une belle triplette 😉