Ogier : Attaque maximum pendant 2 jours



Comme à chaque arrivé en WRC, les trois premiers du rallye ont été invité en conférence de presse.

On débute par Sébastien Ogier qui juge cette victoire comme l’une des plus difficiles de sa carrière.

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C’était un week-end très compliqué Sébastien. Bien sûr, il fallait ouvrir la route vendredi, c’était un défi difficile pour vous.
Ce n’était pas un week-end facile pour moi. Nous avons attaqué au maximum pendant deux jours. Le premier était vraiment frustrant. A chaque fois que nous attaquions, nous perdions du temps et à la mi-journée vendredi, j’étais assez déçu et je pensais pouvoir me battre pour un podium mais pas plus. Finalement, dans l’après-midi les conditions étaient meilleures et il n’y avait pas un gros désavantage d’ouvrir la route donc nous sommes remontés à la seconde place avec aussi l’aide des erreurs commises par les autres pilotes.

Puis après ça, nous étions plus ou moins dans la même situation avec Jari-Matti. Mais, ça restait très dur de reprendre les 20 secondes perdues le premier jour et c’était assez difficile de faire la différence. Nous avons vraiment attaqué au maximum tout le temps. Finalement, il a fait une erreur et a crevé. Je suis content et finalement nous méritons cette victoire. Je ne dit pas qu’il ne méritait pas la victoire mais j’ai vraiment fait un super boulot ce week-end hormis sur les 45 derniers kilomètres où j’étais tranquille et que j’ai pu admirer la vue de la côte en Sardaigne.

Qu’avez-vous pensez quand Jari-Matti a repris du temps dans la première spéciale samedi matin ? Avez-vous senti qu’il fallait prendre plus de risques ?
Je pense que le grip était meilleur dans l’après-midi et que je n’étais pas complètement sûr de mes notes. Je pilotais à 100% le matin et pareil l’après-midi, mais c’est toujours plus rapide au second passage. Dans la première boucle, vous prenez toujours un peu moins de risque spécialement quand c’est étroit avec beaucoup de pierres sur le côté de la route. C’est assez facile d’en toucher une et donc je préfère garder un peu de marge dans la première boucle. Dans la seconde, j’ai pu reprendre du temps sans être à plus de 100%. Dans la longue spéciale, c’était le défi le plus relevé du week-end pour chacun de nous. Il fallait lutter. J’ai peut-être géré les pneus un peu mieux que les autres et j’ai repris beaucoup de temps, surtout parce-que Jari a crevé. A partir de ce moment là, c’était vraiment bon pour nous et nous avons juste eu à terminer le travail dimanche.

La Pologne est le prochain rallye, comment voyez-vous ce rendez-vous ?
Je l’ai fait en 2009. De mémoire, c’était un beau rallye, très rapide. De ce que j’ai entendu des spéciales, ce sera assez différent de l’édition 2009 et nous allons donc démarrer avec de nouvelles notes et ce sera plus ou moins un nouveau rallye pour tout le monde.
L0 je ne veux pas trop y penser, car il faudra encore effectuer une première journée sans doute frustrante donc je vais profiter de cette victoire et me concentrer plus tard sur la Pologne. Mais je pense que c’est bien de retourner là-bas. Il y avait déjà beaucoup de fans et je pense qu’il y en aura plus avec Robert cette année. Ce sera un super rallye c’est sûr.

Questions à Julien Ingrassia

C’est une grande victoire ici en Italie. C’était un week-end difficile pour les pilotes et les copilotes avec beaucoup de travail. Spécialement dans les 60 kilomètres.

C’est pourquoi je suis heureux. J’ai le nom d’un italien, Ingrassia, mais je suis content de ne pas être italien car sinon je devrais parler avec mes mains et avec tous les virages c’est assez délicat et plus difficile sur 60 kilomètres. Finalement cette spéciale de 60 kilomètres n’était pas la plus difficile pour moi car il y a beaucoup de parties différentes et vous sentez la progession dans la spéciale. Les spéciales de la veille étaient beaucoup plus délicates.

Qu’est-ce qui été le plus compliqué ce week-end ? La longue spéciale ou le premier jour de balayage vendredi ?

Il y a toujours une chose qu’il ne faut pas oublier, ce sont les reconnaissances. Pour nous les copilotes et aussi les pilotes, nous avons fait 18 heures de travail par jour. C’était encore des reconnaissances compliquées avec beaucoup de virages et de détails, vous devez être très précis. C’est sûr, la première journée quand vous êtes premier sur la route et vous savez que vous perdez du temps, vous devez juste rester sur la route et perdre le moins de temps possible. C’est une situation étrange. Mais Seb a très bien piloté dans ces conditions et ne pouvait pas faire mieux, c’était très frustrant.




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