Un an après le magnifique quadruplé de Toyota au Kenya, Jari-Matti Latvala avance logiquement avec confiance vers ce rendez-vous.
Sur le rallye le plus extrême de la saison, le Finlandais connaît bien les difficultés de cette épreuve et a bien conscience du travail énorme de préparation à effectuer pour être au point sur ce rendez-vous.
“Le Safari Rally a été un événement vraiment passionnant pour nous au cours des deux dernières années et nous espérons bien sûr obtenir un autre bon résultat cette fois-ci, mais nous savons que ce ne sera pas facile. Nous avons vu que le Safari moderne a le même esprit qu’avant : c’est le rallye le plus long et le plus dur du championnat et très différent des autres, car il s’agit plus d’endurance et de survivre à des spéciales qui peuvent être vraiment difficiles pour les voitures.
Pour nos ingénieurs et mécaniciens, c’est une semaine chargée, à préparer et adapter les voitures aux conditions changeantes. Et pour les pilotes, la patience est cruciale pour pouvoir attaquer fort dans les bons moments, et pas quand c’est trop dur. Nos quatre pilotes ont montré qu’ils avaient ce qu’il faut pour réussir au Kenya et qu’ils sont prêts à relever le défi.”
“Le plus long” , certes, mais avec 357 KM d’ES au lieu de 320-330 km pour les autres rallyes terre, cela ne fait guère qu’une dizaine de pourcent de plus. On est (très) loin du Safari d’antan. Evidemment, on ne peut pas retourner complètement à la formule d’il y a 30 ou 40 ans, mais remonter ce rallye à 450-500 km sur 4 ou 5 jours serait plus en ligne avec son âme africaine et pistarde et donnerait nettement plus de variété au calendrier. Le règlement technique devrait aussi être un peu moins rigide. Quand on pense que même les… Lire la suite »