Double champion du monde des rallyes avec Lancia en 1988 et 1989, Miki Biaison contribue actuellement au retour de l’emblématique marque italienne en rallye.
Et à l’occasion de l’annonce de l’engagement d’une Lancia officielle en ERC pour la saison 2026, l’Italien, devenu ambassadeur de la marque, a évoqué ce retour plutôt inattendu.
“Quand Eugenio [Franzetti, directeur de Lancia Corse HF] a parlé du nouveau Trofeo Lancia, j’ai immédiatement pensé que j’aurais aimé avoir à nouveau 18 ans. Je pense que c’est une merveilleuse opportunité pour les jeunes et je suis vraiment très ému. Je ressens une grande émotion d’être ici et d’avoir l’opportunité de revenir avec Lancia dans le sport de rallye.”
En intégrant la catégorie Rally4 avec une copie conforme de la Peugeot 208 Rally4 développée depuis plusieurs années, la marque italienne débarque avec un budget très limité.
“Je pense que le choix de commencer avec la Rally4 est très bon. C’est très bon parce que, bien sûr, Lancia est de retour en sport automobile, et il est donc judicieux de rentrer par la petite porte et de ne pas faire dans le clinquant car, comme tout le monde le sait, le Championnat du monde des rallyes coûte très, très cher.
Le Rally4 est la catégorie la plus populaire en Europe et la plupart des pilotes des championnats nationaux y participent, c’est donc un très bon choix. Bien sûr, le rêve de tout le monde, et le mien aussi, est d’avoir une voiture de rallye capable de rouler dans la catégorie reine.”
Et comme tout le monde, Miki Biaison est impatient de connaître le prochain règlement du WRC et rêve d’un retour de Lancia en catégorie reine.
“Pour le moment, les règles du futur ne sont pas encore prêtes et les coûts pour être compétitif ou pour participer au Championnat du Monde des Rallyes sont trop élevés. Mais si la FIA change quelque chose, on peut rêver, et nous le devons. Je ne parle pas seulement en tant qu’ambassadeur de Lancia, mais aussi en tant que passionné de rallye et de Lancia. C’est un rêve, et il n’est pas interdit de rêver.”
Nouvelles d’Italie, la vraie, Tavares et surtout Elkan (du point de vue italien) sont sommés de répondre : où va Stellantis?
Les chiffres sont clairs, l’Italie produisait 2.000.000 d’autos il y a 30 ans, aujourd’hui 400.000.
C’est quoi le futur? Des autocollants aux couleurs Martini ou la fin d’une filière industrielle?
Les ritals sont encore amoureux des bagnoles, aucun doute que c’est un coup de génie de Stellantis que de déguiser la 208 en Lancia, ça va se vendre comme des petits pains…
Pour le reste… ce sont des paroles en l’air.