Alors que le premier chrono était partiellement humide, cette deuxième spéciale est entièrement mouillée.
Après les VHC, Jean-Marie Cuoq est attendu au départ à partir de 14h39. En historique, Pascal Pauget signe un second scratch et compte désormais onze secondes d’avance sur Jean-Pierre Del Fiacco et trente-deux sur Eouzan.
FAITS MARQUANTS
Alors que le premier chrono était partiellement humide, cette deuxième spéciale est entièrement mouillée. Auteur du scratch dans l’ES1, David Salanon est signalé arrêté après une touchette contre un pont. Piégé au même endroit, Frédéric Comte tape également et perd plus de sept minutes.
Jean-Marie Cuoq en profite pour signer un premier scratch et devance désormais Olivier Marty de treize secondes.
Pour sa première en 208 T16, Yoann Bonato est déjà très à l’aise et s’offre le sixième temps au milieu des WRC mais relègue surtout Cédric Robert à plus de vingt secondes au général.
Du côté des Porsche et du trophée Michelin, Sylvain Michel signe largement le meilleur temps alors que le pilote du team 2B Yacco se plaint de problèmes de freins.
Dans des conditions plus sèches, Manu Guigou signe un superbe septième tempos et se place à la huitième place du général (en attendant les temps forfaitaires).
Dans le groupe F2000, Thomas Badel est encore intouchable sur sa vénérable Clio Williams alors que Julien Saunier n’est pas loin tout en assurant le spectacle comme d’habitude.
Dans le groupe N, Fabrice Morel prend le large face à Eric Gonnet et René Chevalier. En Opel Adam Cup, Rémi Jouines s’offre un second scratch consécutif et creuse l’écart devant Bernardi (16s), Fostier (17s) et Rouillard (19s).
En championnat Junior, Laurent Pellier est à nouveau le plus rapide mais Romain Di Fante ne lâche que huit dixièmes.
REACTIONS DES PILOTES
Jean-Marie Cuoq : « Ca ne s’est pas trop mal passé. Je suis content de mon choix de pneumatiques car dans la deuxième spéciale il pleuvait. J’ai eu un bon rythme même s’il fallait rester vigilant car il y avait beaucoup de plaques noires. »
Pierre Roché : « C’est difficile car il n’y a aucun grip sur ces spéciales. Je dois continuer à peaufiner les réglages de ma voiture dans ces conditions. »
Olivier Marty : « J’ai un problème avec ma stratégie de départ. La voiture a calé au départ, j’ai coupé le boost et nous sommes partis normalement.»
Frédéric Comte : « Sur une plaque noire, j’ai tapé un pont. Nous avons changé la roue. »
Pascal Trojani : « C’était mieux dans la deuxième spéciale. Dans la première, c’était compliqué car je n’avais jamais roulé sous la pluie avec auto. »
Jean-François Succi : « C’était cauchemardesque ! Dans une épingle j’ai mis la marche arrière, puis la marche avant, ça a duré un moment. »
Pierre Ragues : « C’est compliqué. J’ai fait un tête-à-queue avec une marche arrière mais c’est important de s’en être sorti dans ces conditions ! »
Cédric Robert : « J’étais en A30, c’était plus que compliqué ! »
Yoann Bonato : « Nous avions 2 pneumatiques tendres dans le coffre que l’on a monté en croisés. Ce n’était pas l’idéal mais cela nous a sauvés. »
Sylvain Miche : « Dans la première spéciale, même si nous n’étions pas au top, nous ne perdions pas trop de temps avant d’être bloqués par la voiture de Romain Martel. Ensuite, c’était mieux car nous étions en pneumatiques pluie. Nous avons des problèmes de frein à l’arrière, nous avons changé les plaquettes mais ce n’est pas encore ça, on va voir à l’assistance. »
Patrick Rouillard : « Nous faisons le même temps que Gilles Nantet dans la deuxième spéciale mais c’était de la survie avec nos pneumatiques retaillés. »
Gilles Nantet : « En pneumatiques durs, nous avons roulé très sagement car c’est déjà l’hécatombe sur ce rallye. On ne voulait prendre aucun risque. »
Franck Lions : « J’ai perdu 10 secondes en faisant un tête-à-queue dans une épingle serrée. »
Jonathan Hirschi : « C’était compliqué dans la deuxième spéciale sous la pluie avec les pneumatiques pour le sec. Je n’ai pas pris de risque car c’était la première fois où je pilotais dans ces conditions, j’engrange de l’expérience. »
Ludovic Gal : « C’est compliqué pour une mise en route. Nous n’avons pas eu le temps de faire la pression des pneumatiques avant le départ de la première spéciale. Ensuite, je n’ai pas eu le temps de monter mes pneus tendres avant la deuxième spéciale, c’est dommage car ça plante un peu mon début de rallye. »
PROCHAINE SPECIALE : ES3- Bibost – Montrottier – Pitaval (13,52 km) à partir de 17h49 (Vendredi 17 Avril 2015)
Saunier roule en A7 et Badel en F2000 pas de comparaison à faire, si ce n’est qu’ils ont 100cv d’écart, donc très belle perf de Saunier qui régale encore par ces passages et ces chronos.
Pas mal Sylvain seray