ES2- Déjà le chaos (Rouergue)

Un gros morceau du rallye. On débute la spéciale par une route très large en descente où il faudra mettre un petit peu de rythme. Après le premier village, on débute par une montée qui termine par un plateau très rapide que je conseille pour le spectacle.

On attaque ensuite une descente de plus en plus sinueuse jusqu’à l’ancienne arrivée de 2013. On récupère ensuite la portion qui se faisait en 2010 avec ce « format long ».

On retrouve une montée rythmée sur cette portion et il faudra avoir préserver les pneus. On termine ensuite sur un plateau rapide avec deux passages spectaculaires dont la bosse de Crussac.

FAITS MARQUANTS

Victime de problèmes de surchauffe dans l’ES1, Pierre Roche a renoncé sur la liaison tout comme Franck Lions.

Avec une température avoisinant les 35°C, le goudron commence à souffrir.

Ce premier passage dans cette terrible spéciale mythique de Campouriez fait déjà d’énormes dégâts avec le retrait d’Eric Brunson et la crevaison de Jean-Marie Cuoq. La malchance continue pour le pilote normand qui avait déjà renoncé dans le second chrono au Touquet.

Dès lors, Olivier Marty et Jean-Michel Da Cunha prennent le large en tête du classement, les deux hommes étant seulement séparés de deux dixièmes dans ce long chrono.

Premier du groupe R, Yoann Bonato se maintient à la troisième place avec près de cinquante secondes d’avance sur Pïerre Ragues alors que Frédéric Raynal connaît des problèmes de puissance sur sa Fiesta.

A la quatrième place, Sylvain Michel mène le trophée Michelin. Dans ce trophée, Patrick Rouillard et Fabrice Bect rejoignent déjà la liste des abandons.

Auteur d’un superbe neuvième temps, Manu Guigou occupe la même position au général, en tête de la classe R3 devant l’inusable François Pelamourgues. Second dans l’ES1, Jérémie Serieys lâche plus de quatre minutes sur une crevaison.

Dans le championnat Féminin, Charlotte Berton a pris le large sur Charlotte Dalmasso.

En Opel Adam Cup, Rémi Jouines confirme sa domination devant un étonnant Nicolas Rouillard alors que Bernardi et Fostier sont en bagarre pour la troisième place.

En championnat Junior, Laurent Pellier mène avec plus de vingt secondes de marge sur Loïc Astier alors que Romain DI Fante a perdu plus de trois minutes sur une crevaison.

Superbe dixième, Jean-Laurent Chivaydel mène le groupe F2000 face à Philippe Corneau et Christophe Sichi. En groupe N, Fabrice Morel mène largement avec la sortie de Jean-Nicolas Hot.

REACTIONS DES PILOTES (FFSA)

Jean-Marie Cuoq : « J’ai crevé à l’avant et je me suis arrêté pour changer la roue, Jérôme s’est brûlé les mains. »
Olivier Marty : « Je m’attendais à pire au niveau du goudron fondu mais ça va ! Je suis content d’être à l’arrivée ! »
Jean-Michel Da Cunha : « Ce n’était pas facile, j’étais un peu gêné par Jean-Marie Cuoq et Eric Brunson même si ils se sont bien garés. »
Yoann Bonato : « Il faut gérer la mécanique car j’ai perdu les freins mais j’ai pu les récupérer en gérant dans la descente. »
Eric Mauffrey : « Il fait très chaud et physiquement c’est très dur. Il faut vraiment se forcer pour rester concentré dans les derniers kilomètres. Ca s’est mieux passé que dans la première spéciale. »
Pierre Ragues : « Je ne sais pas à sur quelle vitesse je suis car l’afficheur ne fonctionne pas mais bon ça va. »
Frédéric Raynal : « J’ai un problème de pression de turbo. »
Sylvain Michel : « La route est vraiment dégradée à cause de la chaleur. C’est dur de rester sur la route mais on a fait un bon temps. »
Romain Martel : « J’étais hésitant sur les plaques noires dans la descente. On doit encore travailler nos notes pour être plus précis. »
Emmanuel Guigou : « J’ai perdu entre 15 et 20 secondes en faisant un tout droit. »
François Pelamourgues : « C’est une édition très compliquée. »
Jérémie Serieys : « J’ai crevé à l’avant droit, je pensais que je pouvais aller jusqu’à l’arrivée mais non. C’est de ma faute. »
PROCHAINE SPECIALE : ES3- Laissac (12,85 km) à partir de 16h34 (Vendredi 10 Juillet 2015)