ES5- Ogier sonne la charge (Turquie)

14 septembre 2018

ES5- Çetibelli 2 (38,10 km) à partir de 12h37 (Vendredi 14 Septembre 2018)

Grâce à son choix de pneus tendres, Andreas Mikkelsen a récupéré la tête du classement général au terme de la boucle matinale. Le norvégien mène les débats devant les C3 WRC de Craig Breen et Mads Ostberg.

INFORMATIONS DE LA SPECIALE

Thierry Neuville ouvre la route aujourd’hui devant Sébastien Ogier et Ott Tanak. Toutes les WRC s’élancent avec quatre minutes d’intervalle. Ce matin, lors du premier passage dans ce secteur chronométré, c’est Craig Breen qui a signé la meilleure référence en 28:32.3 à la vitesse moyenne de 80.1 km/h.

À la différence de ce matin, tous les pilotes du WRC ont opté pour le même choix de pneus cette après midi, six gommes dures !

FAITS MARQUANTS

Ralenti ce matin par la poussière en suspension, Sébastien Ogier claque un énorme temps en ce début d’après midi. Le français améliore son chrono signé lors du premier passage de plus d’une minute ! Grâce à cette performance, le pilote MSport fait un saut au classement général en gagnant cinq positions pour se retrouver deuxième !

Aux avant-postes, Andreas Mikkelsen profite des faits de course pour augmenter sa marge. Le norvégien mène désormais les débats avec 12.7 secondes.

Dans une épingle droite, Ott Tanak cale son moteur et perd une poignée de secondes. Après le premier run du shakedown, c’est la deuxième fois que l’estonien doit composer avec cette mésaventure ce weekend. Passablement énervé, l’estonien pointe au neuvième rang à plus de 43 secondes.

Terrible reprise pour les Citroën C3 WRC. Deuxième et troisième après la première boucle, Craig Breen et Mads Ostberg crèvent tour à tour (arrière gauche pour le britannique, avant gauche pour le norvégien) et dégringolent au classement général ! L’addition est vraiment salée pour l’équipe française qui enregistre également l’abandon de Khalid Al-Qassimi.

Excellente performance pour Teemu Suninen qui signe le deuxième temps à 2.7 secondes de son coéquipier. Sans sa crevaison, Elfyn Evans était également bien placé. La Ford Fiesta WRC

En WRC2, le classement connaît un énorme coup de théâtre également avec la crevaison du leader Jan Kopecky. Le tchèque s’est arrêté pour changer non pas une mais deux roues et est reparti après avoir perdu plus de 3 minutes. Quelques minutes derrière, Pontus Tidemand connait le même sort et les mêmes conséquences ! La course devient complètement folle ! En excellente position pour prendre les commandes de la catégorie, Simone Tempestini est également arrêté …

Au final, Chris Ingram récupère la tête de la catégorie pour 6.3 secondes face à Tidemand. Ayant épuisés leurs stocks de roue de secours, les deux pilotes Skoda devront se montrer prudents dans les deux spéciales suivantes.

En JWRC, Jean Baptiste Franceschi casse son arbre de transmission et abandonne. Encore en course pour décrocher le titre, le français a connu une journée cauchemardesque avec déjà deux crevaisons puis cet abandon… Au classement, Julius Tannert conserve la tête pour 23 secondes face à Emil Bergkvist. Parfaitement placé pour aller chercher le titre, Denis Radstrom vient de perdre six minutes.

REACTIONS DES PILOTES

Neuville	“J’ai été prudent, c’était très cassant.”
Ogier	“Sans poussière, j’ai pris beaucoup plus de plaisir dans cette spéciale. Et pour être honnête, dans ces portions bosselées, quoi que tu fasses, tu prends des risques.”
Tanak	“Rien de spécial, ce n’est pas notre rallye, on ne peut pas être performants…”
Lappi	“C’est pire que ce matin, il y a moins de grip. On ne va pas du tout dans la bonne direction. Je ne peux pas piloter.”
Mikkelsen	“C’est difficile d’évaluer les risques à prendre dans ce genre de spéciale. Il faut compter sur l’expérience.”
Latvala	“Je n’ai pas eu de problème de traction, c’est bien mieux que ce matin. La spéciale est simplement ultra cassante, mais je suis satisfait de mon temps.”
Evans	“Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. C’était extrêmement cassant au milieu de la spéciale, puis ça s’est détérioré.”
Ostberg	“Je pense que j’ai une petite idée de la façon dont ça s’est passé.”
Breen	“Une crevaison lente. J’étais au milieu de la route, en train de prier pour que ça n’arrive pas et puis ça s’est passé. Je n’y crois pas, j’ai fait 25 km avec la crevaison.”