Dans ce nouveau récit, Jeff vous dessine le portrait d’Alain Oreille, spécialement connu pour ses années au volant de différentes Renault : R11 groupe N, groupe A, R5 GT ou encore Renault Clio 16S.
La fin des années 80 et le début des années 90 représentent pour moi la plus belle époque du sport automobile.
Lors de cette période et durant environ une décennie, je dépense la plupart de mes week-ends et de mon argent à parcourir les spéciales et les assistances de France. Je regarde aussi la F1 à la télé. En 91-92, un solide moustachu Britannique, né en 1953, donne du fil à retordre à la légende Ayrton Senna au volant de sa Williams Renault.
En 1992, au volant de sa Renault Clio 16S, un autre solide moustachu né en 1953 vole d’exploits en exploits en rallye et donne du fil à retordre à son légendaire équipier Jean Ragnotti : Alain Oreille. Comme l’Anglais, Oreille est issu d’un milieu modeste et a également atteint ses objectifs à force de travail, de bravoure et de talent. De même que pour le pilote Williams, le pilotage du rallyman est agressif, instinctif, très…engagé ! Les deux ont cette formidable faculté à rattraper au volant des situations désespérées. Deux funambules.
Né en Alsace, le jeune Alain débarque à Martigues tout petit avec sa famille. Le père Oreille est un véritable athlète, un grand sportif qui exerce la profession de maçon. Il transmet son métier à son rejeton. A 11 ans, Alain conduit déjà le Saviem de son oncle. Deux ans plus tard, il fait ses premiers dérapages au volant d’une Citroën Traction et offre des baptêmes de glisse à la petite Sylvie… Alain a hérité de la constitution physique hors normes et de l’esprit sportif de son paternel, c’est aussi un optimiste né. Il se marie à 18 ans avec Sylvie et se voit rejeter par l’armée à cause de son… insociabilité ! A cette époque, il n’a pas d’argent alors, pour réaliser son rêve de faire de la course automobile, il travaille jour et nuit en tant que maçon – carreleur payé à la tâche avant d’attaquer une seconde journée de mécanique… De plus en plus, le gaillard souffre de démangeaisons chroniques au niveau du pied droit. En 1972, il jette son dévolu sur une modeste BMW 1600 et débute en courses de côtes. En 1975, avec Sylvie, ils achètent une Rallye II à crédit. De son côté, dans le Comté de Worcestershire, Nigel Mansell passe du Kart à la Formule Ford puis à la F3. Sa femme fait un emprunt pour entretenir le rêve…Alain vit avec Sylvie en HLM et des rêves, il en a plein la tête. Ses premiers rallyes ne passent pas inaperçus : il fait montre d’un certain engagement ! En 1977, Sylvie décide de monter dans le baquet de droite. Le couple devient la terreur du Gr2 et aux alentours de Marseille, c’est la nouvelle référence en rallye. Certes, les fins de mois sont difficiles mais peu importe, la vie est belle… En 79, ils finissent 2ème scratch du rallye de l’Hérault et remportent leur première « grande victoire » en Gr2 lors du Mont Blanc avec une Rallye III. Mansell lui, gagne ses premières courses en F3 et son style ne passe pas inaperçu non plus. A l’attaque, Alain et Nigel ne sont pas des modérés, plutôt des extrémistes. Ce qui est probablement dû à leur belle paire…de moustache !
Le talent et l’état d’esprit d’Oreille ne laissent pas insensibles le préparateur Edmond Simon. Alain sacrifie tout pour le rallye, pour percer. Il se tue à la tâche pour financer ses courses et use les pneus de ses autos jusqu’à la toile…Quand il est volant, il a la haine et donne le maximum, toujours. En 1980, Mansell débarque en F1 alors que notre maçon – volant décroche son premier volant officiel, celui d’une CX Gr5 lors du Terre de Charentes.
L’année d’après, Alain s’engage dans le Trophée Opel sous la coupole d’Edmond Simon mais il continue de préparer son auto à la maison. Avec sa Kadett Gr1, il fait un festival et achève sa saison par une extraordinaire 9ème place lors du Critérium des Cévennes. L’Opel passe en GrA pour les deux années suivantes. En 1983, l’espoir méridional rencontre Lucien Ferrandis et décroche son premier vrai sponsor : « Budget ». Il fait un festival, remporte le Trophée et s’érige en solide espoir national. En fin de campagne, il participe au Cévennes sur une Ascona GrA et monte sur le podium final derrière Andruet et Teilhol ! Surtout, le maçon – carreleur peut enfin ralentir ses activités professionnelles et touche presque du doigt son rêve : devenir pilote – pro !
La saison 1984 débute sur une R5 Alpine puis, toujours grâce à « Budget », Oreille passe à la R11 Turbo GrN et au championnat de France. La R11 est LA voiture grâce à laquelle Alain va franchir la grande porte et entrer dans l’histoire. Mansell roule sur une Lotus Renault et décroche sa première pole position. Cette année là, le couple de la « Venise provençale » s’offre un voyage en championnat de France des rallyes. Résultat : 7 victoires de GrN et une 5ème place finale ! C’est la révélation de l’année…avant la désillusion. « Budget » se désengage et sans les sous, Alain et Sylvie Oreille n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Mais Alain est un optimiste, il espère…et il a raison. Quelques jours avant le départ du Monté Carlo, Patrick Landon propose au moustachu le volant d’une R11 Turbo GrN officielle. Pilote d’usine ! Le couple Oreille ne sera pas rémunéré mais il va participer au Monté Carlo et si tout se passe bien, ils participeront ensuite au championnat de France. La vie est belle…
Le 26 janvier 1985, le pilote de Martigues sait qu’il a rendez-vous avec son destin et avec l’histoire. Alain qui a passé des nuits entières, l’oreille collée à la radio, à écouter les exploits de ses héros sur les ondes de RMC va découvrir les hauts-lieus du Monté Carlo… et la neige. Face à lui en GrN, on retrouve la R11 de René Sarrazin (le père de Stéphane), la 323I du redoutable Donguès, la GTV6 de Panciatici, l’Audi 80 Quattro de Feitler…Dans la spéciale d’ouverture de Dunières en Haute-, Ari Vatanen a aussi rendez vous avec l’histoire. En GrN c’est la R11 de Sarrazin qui dégaine devant celle d’Oreille, à 1sec. Mais ce n’était qu’on hors-d’œuvre car maintenant, c’est la neige de Saint Bonnet le Froid qui attend notre débutant. Oreille colle 10 sec à Donguès et plus d’une minute à la Quattro de Feitler ! Au soir de l’étape de classement, Alain se positionne second de la catégorie à 55sec de Donguès qui va très vite sur le sec. Le lendemain matin, dans La Souche – Col du Pendu, le couple Oreille attaque et pose 30sec à Panciatici en 27Km, 40 sec à Donguès. Il récidive à Burzet où il s’empare des commandes du GrN, définitivement ! Dans Saint Nazaire le Désert où il deviendra célèbre 3 ans plus tard (!) Alain pose 36sec à Feitler. A Grenoble, après la Chartreuse, la petite Renault de 125cv mène le GrN avec 4min49 d’avance sur l’Audi 80 de Feitler. A Gap, l’écart monte à 9min19. Ensuite, Alain et Sylvie se contentent de « dérouler » jusqu’à Monaco. Le couple démoniaque ramène la R11 intacte sur le rocher. Ils ont remportés 12ES sur 34 et viennent à bout de cette édition historique à la 16ème place scratch ! Plus que le résultat, c’est la facilité avec laquelle Alain a survolé ses 862km de difficultés qui est bluffante. Si ce millésime 85 et la folle remontée d’Ari Vatanen sont légendaires, Alain Oreille en est La révélation !
La suite de la saison 1985 est fertile, Oreille passe rapidement à la R11 GrA et décroche la 3ème place du championnat de France. Le moustachu Mansell s’impose par deux fois en F1.
1986. Le 54ème Monté Carlo est encore dans toutes les mémoires. 88O km de chrono et cette victoire mythique du « Petit Prince » Henri Toivonen. Alain et Sylvie prennent le départ avec leur R11 GrA semi-officielle couvée par Edmond Simon et vont réussir là une des plus grandes performances de leur parcours. Face à eux, dans le Groupe Tourisme (GrA) il y a quelques 4X4 bien pilotées : l’Alfa 33 de Balas, les Mazda 323 de Warmbold et Carlsson… Mais aussi quelques excellents pilotes de traction – avant comme l’Italien Rayneri et sa Uno, Wittman et surtout, le redoutable Kenneth Eriksson et sa Golf GTI. Au départ, le « Martégaou » est un peu inquiet, c’est de la neige fondue et de la gadoue qui attendent les concurrents et dans ces conditions, les 4X4…Au soir de la première étape, après 44km de Chartreuse, Alain se retrouve 6ème à plus de 3min d’Ingvar Carlsson. Logique mais… derrière Rayneri et Eriksson ! Cependant, il reste 30 spéciales et l’Ardèche et Oreille entend bien montrer de quel bois il se chauffe! Au milieu de la glaciale forêt de sapins de Saint Bonnet le Froid en Haute-Loire, le méridional signe, sur la neige, le scratch du groupe 9sec, devant Eriksson. Vexé, le jeune Suédois réplique dans Lalouvesc alors que le pilote Renault est au ralenti : barre de torsion cassé. Alain entre alors dans une colère terrible et quand il est comme ça, les poils de la moustache hérissés… Les 37km qui suivent, du Moulinon à Antraigues en passant par le Col de la Fayolle, St Joseph des Bancs, St Julien du Gua et Genestelle retentissent encore de l’exploit d’Oreille qui pose 42 sec à Balas, 1min07 à Eriksson, 1min32 à Rayneri…Le soir même, le couple se retrouve 3ème à 1min45 de Carlsson et à 1min14 de la Golf. Alain et Sylvie peuvent dormir sur leurs deux oreilles, le lendemain matin, ils attaquent par les 45 bornes de Burzet-Burzet donc…la vie est belle ! Au point stop de cette illustre boucle, Alain atomise les Suédois, Kenneth ramasse 41sec, Ingvar 46. A Saint Montan, Alain fait voler la R11et passe devant la Golf, puis devant la Mazda dans le chrono suivant. Dans Saint Nazaire le Désert, le pilote Renault continue de pilonner mais au Cimetière de Vassieux, après 32km de neige, la Mazda 323 de Carlsson, dans son élément, fait le 8ème temps scratch et afflige 1min33 à la Renault…Le Suédois reprend la main mais se voit mis hors-course à Gap où Alain hérite du leadership, 3sec devant un Eriksson héroïque qui vient de claquer 4 scratchs en découvrant les chronos. Alain adore le Golf, moins la Golf… Le jour suivant, le Suédois – volant prend la tête mais Oreille attend sagement son heure, il attend le Col St-Raphael. En 27km et bien que n’ayant plus de 4° vitesse, le sudiste en furie pose 54sec à l’homme du nord et claque le 9ème temps absolu! Il récidive dans le Col St Roch (44sec de supplice en 16km), dans la Madone, dans le Bleine (7ème temps scratch) où il administre 1min14 en 33km et le coup de grâce au funambule nordique. Alain avoue n’avoir jamais autant attaqué mais aussi, d’être très impressionné par les chronos du Suédois sur la neige. En fin de saison, Eriksson sera champion du monde GrA. Quelques années plus tard, il remportera 3 fois la Suède. A peine fatigués, entouré d’Edmond Simon et Patrick Landon, Alain et Sylvie, à l’image de Toivonen, ont fait une véritable démonstration. Ils rejoignent le Port de Monaco et leurs amis à la 8ème place scratch, 3min09 devant Kenneth Eriksson. Alain vient de faire son entrée dans la cour des grands. De son côté, Nigel Mansell attaque 1986 comme un damné et décroche 5 victoires en F1.
Malgré tout, pour poursuivre l’aventure en Championnat de France, Alain retourne à la pêche au sponsor. Il est loin le monde de la F1…Avec sa R11 GrA, il s’offre un podium aux Garrigues, en Alsace et au classement final du championnat 1986.
1987 débute par une casse moteur au Monté Carlo mais en réponse à ce coup du sort, notre fameux couple obtient, enfin, sa première victoire en championnat de France. Sur la belle R11 bleue aux couleurs Philips du Simon Racing, il triomphe lors de la manche d’ouverture des Garrigues. Une victoire historique. Un parcours magnifique. Six podiums et nombre d’exploits retentissants jalonnent cette saison 87 avec, à la clé, une nouvelle 3ème place finale. Dans les Cévennes, le pilote de la R11 brille de mille feux et monte sur le podium à 3min36 de la comète Didier Auriol et sa Sierra Cosworth. Mansell finit 2ème du championnat du monde de F1.
Le Monté Carlo 88 est un nouvel acte de bravoure de la part d’Alain, associé pour l’occasion à Jean Marc Andrié. Leur exploit a déjà été évoqué dans un précédent récit. Le pilote de Martigues se retrouve ensuite à l’Alpin, avec Sylvie, mais il « redescend » sur une R5 GT GrN. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse…de l’attaque. De ce côté-là, pas de soucis ! Oreille fait une monstrueuse saison de championnat de France, il finit 5ème et 1er GrN devant la R21 de son ami Philippe Bugalski.
Après 13 saisons à droite de son mari, Sylvie laisse le baquet à Gilles Thimonier. Alain se voit confier une campagne mondiale avec la R5 GT GrN. L’objectif de la régie est clair : le titre mondial FIA Production ! L’équipage glane 4 victoires. Victoire de GrN au San Remo, victoire en Corse (8ème scratch) victoire scratch (improbable et incroyable) en Côte d’Ivoire qui représente la seule victoire absolue d’une « soufflette » en mondial et, bien sûr, victoire au Monté Carlo avec, pour l’histoire, un fabuleux 13ème temps scratch à Antraigues assorti d’un Top 10 final. Et aussi une fabuleuse 3ème place en Australie, sur les terres de Greg Norman, l’immense Golfeur dont Alain admire le talent. En fin d’année, Alain Oreille reçoit la Coupe du Monde FIA production. Une consécration pour le maçon – carreleur de Martigues. Une belle histoire aussi.
En 1990, avec sa fidèle soufflette et son nouveau copilote Michel Roissard, Oreille parcourt à nouveau les plus belles spéciales de la planète, notamment les pistes en terre de Nouvelle-Zélande où il effectue, de son propre aveux, la meilleure course de sa carrière. Sur ces chemins de l’autre côté du globe, l’ex-maçon évolue à 1sec au Kil des meilleurs Lancia en GrN et même parfois de la Mitsubishi Galant 4X4 d’un certain… Tommi Makinen. Cette saison là, Alain réédite son exploit et s’offre un nouveau titre mondial en GrN. Il n’a pas fait fortune en rallye, au contraire de Mansell en F1, mais il aura une voiture à son nom, lui…
Malgré tout, à l’aube de 1991, rien de bien concret pour Alain. Rien… jusqu’à quelques jours du Monté Carlo quand Mazda propose le volant d’une 323 GrA au Martégal…qui se fait griller la place par Jésus Puras et sa grosse valise. Pas de miracles, retour sur les routes de France sur une Renault Clio 16S privée pour une petite saison 91. Sur la piste, Mansell devient pilote Williams Renault. Heureusement, le « Zoreil » gagne le Tour de la Réunion et réussit deux performances majeures, dans les Cévennes d’abord (4ème) puis dans le Var (3ème) où Sylvie reprend du service.
En 1992, le Team Renault Diac offre une des deux Clio à Alain Oreille en remplacement de Philippe Bugalski parti en Mondial. Alain est associé à son complice Jean Marc Andrié et fait équipe avec Jean Ragnotti. Pour notre célèbre moustachu de 39 ans, le début de saison est frustrant. Puis Oreille monte sur le podium au Mont Blanc avant de débarquer dans les Cévennes, la rage au ventre…Et quand il est comme ça Alain…Pour débuter, la Cadière. En 9min59, Alain et Jean Marc pulvérisent le record et prennent la tête du rallye devant la Sierra 4X4 de Béguin. Oreille récidive dans la mystique Notre-Dame de la Rouvière. Dominé par son équipier, Ragnotti tape après l’épingle du Rey et laisse 3min dans Peyregrosse. Béguin reprend l’avantage mais dans la terrifiante descente de Mars-Aumessas, à la lueur des phares, Alain claque un scratch d’anthologie et maintient le suspense. L’ultime étape commence par Sumène. Le maçon repasse une seconde couche et pose 13sec à Béguin en 21km puis logiquement, Bernard Béguin s’envole vers la victoire et un 3ème titre national. L’équipage Oreille-Andrié échoue à la 2ème place. Une grande victoire pour eux. De son côté, un autre fan de Golf, Nigel Mansell, devient champion du monde de F1.
En 1993, en hommage au titre mondial de F1 décroché par Mansell sur sa Williams-Renault, la Clio 16S devient Williams dés le Tour de Corse. Sur l’île de beauté, dans Vero – Casaglione et ses 44km, Alain monte la Williams à la 9ème place scratch à 5sec de la Subaru de Mc-Rae…Il finit 9ème derrière Ragnotti et ses joutes avec Jeannot au cours de cette saison là restent dans toutes les mémoires.
1994, la vie est belle et continue sur le même rythme. Les exploits succèdent aux exploits. Un coup pour Ragnotti, un coup pour le revenant Bugalski, un coup pour Oreille…Les Clio grises rayonnent et enflamment le championnat. La saison se clôture par un nouveau podium au Var et un véritable feu d’artifice ! Après une lutte fratricide face à P’tit Bug’ qui au final devance Alain de 3sec, notre gaillard termine 3ème 17sec devant la 306 S16 de Gilles Panizzi. Ce sera son dernier Var.
En 1995, Alain est expédié dans le championnat Britannique au volant d’une Clio Automéca. Après une saison de « punition » en CART aux USA, Mansell revient en F1 chez Mc Laren pour 2 courses seulement. A l’aube de 1996, plus personne ne veut le moustachu de Martigues ni celui de Upton-Upon-Severn. Curieusement, les trajectoires des ces deux attaquants-nés suit une courbe assez parallèle jusqu’au bout…
La fin ressemble à l’épilogue d’un mauvais film mais finalement, Alain Oreille a eu de la chance. Le célèbre pilote de Martigues va ensuite acheter une licence de Taxi pour exercer à l’aéroport de Marseille – Marignane. Une sorte de « Taxi-Driver »…mais avec Raimu au volant !
En 2011, Alain et Sylvie reviennent à la compétition par le biais des rallyes historiques. C’est reparti comme à la belle époque ! Plus belle la vie…
entre 1978/1980 j’ai courus dans le meme groupe , Alain & Sylvie etait imbatable en rallye ll , je me posais toujours la question comment il faisait pour ne pas que le levier de vitesse lui reste a la main . Il m’as donné l’explication lors d’un( Barbeuc que l’on avait fait a St jean de vedas, ils doivent s’en rappeler avec son epouse Sylvie ) chaque 2 courses sa rallye ll passez au demontage et controle de pieces et Alain avait du pilotage la ou je passait en 2 lui passait en 3 pied dedans
J’fais tout ce que je peux pour tenter de vous faire sourire, mais faut avouer que c’est pas simple. Le confinement sans doute !
Allez, une petite, et après j’vais faire la sieste devant l’Homme de Rio sur la 2.
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