À l’issue du week-end, Sébastien et Thibault prennent la tête. En dépit de quelques erreurs, ils profitent des déboires de leurs challengers et assurent, grâce...
Jour 1 – 15 bornes dans la poussière
Au programme, 150 km en huit spéciales chronométrées (une boucle de trois spéciales à faire deux fois chacune et une dernière à parcourir une fois de jour et une fois de nuit).
Au bilan : 3 temps scratch en ES2, ES5 et ES8 et trois deuxièmes temps scratch dans les ES3, ES4 et ES7. Mais dans l’ES6, Sébastien et Thibault perdent plus d’une minute en 15 km à l’aveuglette dans la poussière d’un concurrent. Et ils ont crevé dans l’ES1 (environ 2’15’’) ce qui porte à 3’30’’ au total le temps perdu dans la journée.
« En revanche, précise Sébastien, nos bons chronos et quelques “faits de course” nous permettent de nous placer en troisième position du Citroën Top Driver, à environ 27 secondes du leader. Rien n’est perdu pour la victoire, notre pointe de vitesse sur cette première étape nous permet d’y croire. »
Jour 2 – Une pierre endommage la crémaillère
150 km de spéciales chronométrées en une boucle de quatre spéciales à parcourir deux fois chacune.
Les ES9 et 10 se passent sans encombre, mais dans l’ES11 une grosse pierre en plein sur la trajectoire leur endommage la crémaillère de direction. La voiture devient extrêmement dure à piloter. La direction a perdu son assistance et n’a plus aucune précision. Grâce à une réparation de fortune, ils parviennent à rallier l’assistance, mais 9 minutes se sont envolées en 35 km dans les ES11 et 12. Les chances de victoire sont réduites à néant et le duo décide de rejoindre l’arrivée sans chercher la performance afin de sécuriser un maximum de points dans l’optique des championnats.
« Nous rallions l’arrivée en 5e position et finalement marquons les points de la 4e place en raison des pénalités infligées à Stéphane Consani. Cela nous permet de consolider notre avance au championnat WRC3, mais aussi de prendre la tête du Citroën Top Driver. Pour être précis, nous sommes à égalité de points avec Quentin Gilbert. Mais nous avons signé plus de temps scratch depuis le Portugal, ce qui fait que nous menons le championnat. »
Le débriefing a été long à l’issue de cette course compliquée. Il mettra en évidence les erreurs à ne pas refaire et confirmera qu’il faut absolument tenir cette pointe de vitesse qui a été remarquée par les observateurs du championnat. C’est en assumant ces deux contraintes que l’objectif Finlande sera atteint : conserver la tête des championnats WRC3 et Citroën Top Driver.