Auteur d’une saison décevante jusque là malgré sa victoire en Suède, Esapekka Lappi aura une dernière occasion de briller avec Hyundai cette saison, et peut-être même en Rally1 dans sa carrière.
L’an passé au Chili, le Finlandais était sorti violemment de la route après avoir parcouru à peine vingt kilomètres, et n’avait pas été en mesure de redémarrer le lendemain. Pour sa découverte de l’épreuve en 2019, le Finlandais n’avait pas non plus été très en l’aise en Citroën C3 WRC, terminant alors à plus de trois minutes.
Avec ce passé très moyen au Chili, le pilote Hyundai n’annonce aucun objectif précis, souhaitant simplement ramener de gros points à son équipe.
“Je me sens prêt pour le Chili, nous avons fait quelques essais en Finlande avant l’Acropole, nous avons donc passé un temps important au volant de la voiture assez récemment. La surface est assez unique : il y a beaucoup de gravette, mais la route peut être aussi très abrasive quand elle commence à être nettoyée.
Une bonne configuration et des notes parfaites sont essentielles pour réaliser des chronos rapides sur cette épreuve. Nous avons besoin de beaucoup de stabilité et de traction de la part de la voiture, et à cause des sommets, des virages et des talus, il peut être difficile de voir où va la route. Nous avons vu ici des conditions météorologiques très différentes en 2019 et 2023, c’est pourquoi nous comptons encore plus que d’habitude sur l’équipe météo dans cette période de l’année. Je suis ravi d’être de retour dans la voiture et j’espère rapporter beaucoup de points à l’équipe.”
Palmarès d’Esapekka Lappi au Chili
- 2023 : Sortie (Hyundai i20N Rally1)
- 2019 : 6e (Citroën C3 WRC)
Lappi… la démonstration que le coup de volant est une (petite?) partie de l’équation.
En 2017 je pensais qu’on avait là, avec Suninen, le futur du rallye non seulement finlandais mais mondial. Huit ans après on pourrait n’avoir ni l’un ni l’autre avec un volant officiel.
C’est fou de parler de déception pour un pilote qui a gagné deux rallyes du championnat du monde, mais c’est ainsi, ses deux triomphes pèsent moins que ses flops. Dommage, et ce aussi parce que le personnage semble attachant et plein d’humour.
Suninen avait fait une course magnifique l’an dernier jusqu’à cette maudite souche cachée dans l’herbe dans l’avant-dernière ES. J’aurais trouvé bien qu’Abiteboul lui donne l’occasion de gommer cette cruelle désillusion et de confirmer ses capacités sur ce terrain. Il est moins “sympa” que Lappi, certes, mais je pense que sur ce rallye , même en manque de roulage , il ferait mieux.
Et quand Lappi parle d’aller chercher “beaucoup de points pour l’équipe”, … j’en arrive à me demander si c’est lui ou le service presse du team qui a écrit ça.