ES3- Bonato tient le rythme (Coeur de France)

29 septembre 2018

ES3- Sargé sur Braye (23.20 km) à partir de 11h30 (Samedi 29 Septembre 2018)

FAITS MARQUANTS

Débarrassé de son plus sérieux rival pour le titre, Bryan Bouffier, Yoann Bonato adopte un rythme soutenu pour se mettre à l’abri en cette fin de première boucle. Le pilote isérois rentre à l’assistance de Vendôme avec 23 secondes de marge sur Quentin Gilbert.

Un poil trop prudent dans cette dernière spéciale, Pierre Roche cède du terrain face au pilote du Team 2C et complète le podium à déjà plus de 32 secondes.

Gêné par des débris de sa lunette arrière éclatée dans la première spéciale, Quentin Giordano reprend ses marques au fil des spéciales et grimpe au quatrième rang suite à l’embardée dans un champ de William Wagner.

Auteur d’une belle matinée avec trois temps dans le top 10, Nicolas Ciamin pointe largement en tête des deux roues motrices avec l’Abarth 124 GT. À l’écoute de sa mécanique, Tony Cosson cloture le top 10. Ralenti par des problèmes de freins, Cédric Robert domine la classe R3. Deux rangs derrière la Clio, Sébastien Dommerdich continue sa grosse bagarre face à Patrice Launay, ce dernier reprenant la tête pour seulement 1s2 !

Dans le trophée Clio R3T, Thibaut Poizot se reprend après son tête à queue de l’ES2 et signe son deuxième meilleur temps du weekend. Au contact ce matin, Sara Williams commet une erreur à son tour et lâche plus de 40 secondes.

En championnat Junior, Mathieu Franceschi impressionne toujours autant et s’échappe au classement suite au tout droit de son dauphin, Victor Cartier. Le pilote varois mène avec plus de 41 secondes de marge.

REACTIONS DES PILOTES

Bonato	“C’est un peu tôt pour gérer. Ce n’est pas évident de trouver le bon rythme sachant que derrière ça roule quand même.”
Roche P.	“J’ai essayé de m’appliquer. C’est facile de faire des conneries. Au niveau du grip, c’est encore difficile, il faut attendre que la température monte.”
Gilbert	“C’est un bon temps, mais ce n’est pas devant. Quand tu ne connais pas, c’est difficile de faire les temps de Yoann. Ca ira mieux cette après midi, mais c’est sur que je vais regretter mes trois boulettes de la matinée.”
Wagner	“Ca a été mais je me suis fait piéger. J’ai sauté dans un champ.”
Mauffrey	“Ca va, on roule, il y a un rythme de fous. Ce sont des spéciales dans lesquelles il faut vraiment s’engager. Pour suivre le rythme des petits jeunes devant, il faut transpirer.”
Giordano	“J’ai de moins en moins de problèmes, puisque j’ai de plus en plus nettoyé mon pédalier. Je galère un peu avec mon frein à main. J’ai du mal à la faire tourner.”
Roche J-L.	“Je n’ai pas pris de risques, j’ai fait ce que je sais faire.”
Lemaitre	“Je ne sais pas. On a essayé de rouler, mais on fait ce qu’on peut. Quand on voit les temps devant, on a mal.”
Longépé	“C’est bien, on n’a pas fait d’erreurs. On est là, on se régale, c’est génial.”
Ciamin	“Plutôt bien. On a pointé limite parce que nos pneus étaient vraiment morts. Cette après midi, on fera un choix différent à l’arrière. Mais sinon, ça va.”
Robert	“Globalement, ce n’est pas trop mal.”
Dommerdich	“Ca merde, je n’ai plus d’essence. Il y avait des coupures, j’ai dû soulager.”
Cosson	“Je perds les freins rapidement. On va régler ça à l’assistance.”
Poizot	“Mieux que dans celle d’avant. On a doublé un concurrent mais ça va. Les routes sont sympathiques, ça change un peu. On va essayer de continuer comme ça.”
Franceschi	“On n’a pas pris beaucoup de risques. Je pense qu’on a fait une bonne première boucle. On va voir cette après midi si il faut attaquer plus.”
Cartier	“Au premier tiers de la spéciale, on fait un tout droit et on perd une dizaine de secondes.”
Rossel	“Dans le rapide, on essaye de faire ce qu’on peut. On est là pour apprendre, ce n’est que du positif. Il faut prendre un maximum d’informations.”