ES5- Montaigut – Vignoble de Gaillac (9.20 km) à partir de 11h31 (Samedi 19 Octobre 2019)
Avant cette dernière spéciale de la matinée, David Salanon est provisoirement en tête avec 4.6 secondes de marge sur la Citroën C3 R5 de Jean Michel Da Cunha.
FAITS MARQUANTS
Sans précision supplémentaire pour le moment, le départ de cette dernière spéciale de la matinée est repoussé à 12h45 ! L’interruption de la spéciale précédente suite à la sortie de Marc Bernard Quessada (25e et 2e en R3), est probablement la raison de ce retard.
Suite au retard pris au départ, les pilotes aux avant-postes s’élancent avec les pneus froids sur cette spéciale très piégeuse avec tous ses gravillons. Dans cet exercice, Jean Michel Da Cunha en profite pour signer son second meilleur temps du weekend et grappille deux dixièmes à David Salanon.
À mi-journée, le pilote ligérien rentre à l’assistance avec 4.4 secondes de marge sur la Citroën C3 R5. Derrière ce duo de tête, les écarts se creusent progressivement avec Jean Mathieu Leandri, troisième et repoussé à plus de 15 secondes.
Dans le groupe A, Guy Fiori déroule en tête avec 48 secondes de marge sur Sébastien Bret, solidement en tête de la classe FA8.
Dans le groupe N, François Thiebaut continue son cavalier seul. Parti ce matin avec plus de 20 secondes de retard, le pilote de la Subaru Impreza rentre à l’assistance avec 9 secondes de marge sur David Mollas.
Dans le groupe F2000, Ludovic Jeudy s’échappe encore plus en tête du groupe suite aux soucis de Pierre Emile Duchene. Au classement, la Peugeot 205 navigue avec plus de 51 secondes de marge. Sur la dernière marche du podium, Romain Guenec respire un peu mieux suite à l’abandon mécanique de Yoan Corberand.
Dans la classe R3, le match est superbe avec Yannick Vivens qui prend la tête pour 5.3 secondes face à Tony Ribaudo. En embuscade, Jérémy Jamet reste également dans la lutte.
REACTIONS DES PILOTES (FR-MediaLive)
Salanon | “Il a fallu se méfier mais ce n’était pas trop mal. Pour un premier passage, je pense que le temps ne sera pas trop mal face aux locaux.” |
Leandri | “C’était très chaud, j’ai failli sortir quelques fois dans la gravette. La spéciale n’est pas balayée, il y a déjà des gros rails. Ce n’était pas top, mais on est dans le match, il faut continuer comme ça.” |
Da Cunha | “Il y a beaucoup de gravillons. Ca glisse beaucoup, c’est dur. On va essayer.” |
Mougin | “On a changé quelques trucs sur la voiture sur les amortisseurs. La voiture est assez saine donc c’est bien. Ce matin, ce n’était pas ça, là, ça va dans le bon sens.” |
Rouillard P. | “Elle est très piégeuse, elle est tellement sale qu’il ne faut pas prendre de risques. On est prêt mais on perd du temps.” |
Riberi | “Ca a été. On s’amuse, on prend du plaisir dans la voiture. On va rectifier les notes pour le second passage.” |
Puppo | “Ce n’était pas mal. Cela n’a rien à voir avec le reste du rallye. Avec les pneus froids, c’était un peu chaud au début. Il va falloir se cracher dans les mains et avoir un peu de chance pour espérer mieux.” |
Bochatay | “On a fait attention pour ne pas s’y mettre. Au deuxième passage, ça va aller mieux.” |
Mariani | “C’était difficile le départ. Et à 500 mètres de l’arrivée, je me fais surprendre par un tête à queue.” |
Lacomy | “Il n’y a pas de grip avec les graviers, j’ai encore calé dans une épingle. Je suis le Armin Schwarz des années 2020.” |
Chivaydel | “On a essayé d’assurer un peu sur les gravillons, je ne sais pas.” |
Lobry | “La spéciale est vraiment pourrie. Ils ont refait la route cette semaine, c’était l’erreur à ne pas faire.” |
Esparcieux | “On a failli s’y mettre à un moment. Il faut rouler sur des oeufs. Il y a moyen d’en gagner, mais on peut aussi tout perdre.” |
Benne | “On a fait un tête à queue. On ne peut pas faire plus.” |
Jeudy | “C’est dur de gérer en fait. Je déroule, mais ça va aller. Je roule mais j’essaye de ne pas faire de conneries. D’habitude, il faut que j’attaque plus.” |
Fiori | “On gère la situation. Certains passages, on attaque, et d’autres, beaucoup moins.” |
Ribaudo | “Une grosse chaleur, c’est bien qu’on soit encore là.” |
Mollas | “Très compliqué, ça glissait beaucoup, la spéciale était vraiment sale.” |
Bernard | “Je suis vraiment content d’avoir une quatre roues motrices.” |
Latour | “Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de gravillons. C’était très chaud.” |
Perenon | “Pas trop mal, très sale, j’ai essayé de faire ce qu’on pouvait.” |
Delage | “C’est très compliqué, je ne peux pas accélérer.” |
Rey | “Une grosse erreur de ma part. C’est très dur aujourd’hui.” |
Duchene | “La voiture prend à moitié feu au point stop, on n’a plus de direction assistée, je suis dégouté.” |
Roussel | “Partir derrière, c’est compliqué dans celle là. C’est vraiment très dangereux.” |
Bret | “On n’a pas fait de bêtises.” |
Thiebaut | “On a repris la tête, on a attaqué comme des fous comme prévu.” |
Guenec | “Ca a été. On est en grosse bagarre avec Yoan.” |
PROCHAINE SPÉCIALE : ES6- Montmiral – Département du Tarn (19.00 km) à partir de 16h11 (Samedi 19 Octobre 2019)
Je me suis fait un petit plaisir en allant sur la 5. Ça faisait longtemps.
Salanon semble avoir une marge que les autres n’ont pas. Je pense qu’il va creuser l’écart sur le 2nd passage.
Belle finale en effet …..Vivens qui passe en tête en R3 , super ….