Après deux années d’apprentissage en 106 S16 N2, Côme Brasseur a enchaîné les victoires de classe l’an passé avant de passer en A6 avec une belle réussite.
Carte d’identité
- Nom : Côme Brasseur
- Age : 25 ans
- Région : Limousin
- Copilote : Jérémie Chatard
- Voiture : Peugeot 106 S16 A6
- Métier : Auto entrepreneur en installation de PLV et support publicitaire
- Début en rallye : 2011 en copilote, 2012 en pilote
Bonjour Côme. Tout d’abord, comment es-tu arrivé derrière le volant d’une voiture de rallye ? J’imagine que ton oncle, Jean, n’est pas étranger à cette passion.
Après une saison à droite aux côtés de ton frère Nicolas, tu débutes réellement au volant en 106 S16 N2 et les victoires de classe s’enchaînent jusqu’à mi-2015. Avant de voir tes premiers chronos, avez-tu une idée de ton potentiel ?
Non pas du tout, je n’avais jamais eu l’occasion de piloter quoi que ce soit avant, mise à part un kart quelques fois en loisir avec des copains.
Tu as du recevoir quelques conseils dans la famille ?
Finalement pas tant que ca. Nicolas m’avais juste dit d’être plus cool après mes 2 premières spéciales. Après, Jean m’a beaucoup appris techniquement sur l’auto mais je n’ai pas eu de conseils niveau pilotage. Et je pense que c’est mieux comme ça car c’est en expérimentant et en se remettant en question qu’on apprend.
Depuis août 2015, tu roules en 106 S16 A6 et de gros résultats sont rapidement arrivés avec notamment trois top 10 et une victoire dans le groupe A au dernier rallye du Clain. Parle-nous un peu de ton auto et de sa préparation ?
Comme l’an passé à Samer, envisages-tu de participer à la prochaine finale des rallyes ?
Etant malheureusement le seul jeune du comité Limousin à rouler régulièrement, la qualification à la Finale est d’ores et déjà acquise. J’aurais malgré tout grand plaisir à venir défendre les couleurs de mon comité à Lunéville.
Tu as la particularité de rouler sur la même auto que ton frère Nicola. Pour l’instant qui domine ? C’est sans doute un peu spécial de se battre contre lui ?
L’année dernière, on se tirait bien la bourre et ca s’est joué parfois à pas grand chose, notamment au Vienne et Glanne où il gagne pour 9 dixièmes à la fin. La pluie était souvent mon alliée pour faire des chronos devant lui. Mais il a énormément progressé sous la pluie à la Finale de Samer et malgré les évolutions de cet hiver sur ma 106, il est toujours devant mais je ne perds pas espoir. D’un point de vue extérieur, ca peut paraitre spécial mais c’est une saine rivalité qui nous fait progresser tout les deux je pense.
En début de saison, tu avais évoqué la possibilité de rouler en Challenge N2 Série. Est-ce encore un objectif pour l’année prochaine ?
C’est vrai que ce challenge m’intéresse beaucoup mais faute de budget, ca ne s’est pas concrétisé cette année. Et malheureusement, le très faible nombre de concurrent me fait craindre le non renouvellement l’année prochaine. Mais j’aurais vraiment aimé avoir la possibilité de me mesurer à de très bons pilotes dans une Formule de Promotion pour pouvoir avoir une idée de mon potentiel. Maintenant, je réfléchis plus à la possibilité d’aller faire de la Terre pour progresser dans mon pilotage.