Alors que Jari-Matti Latvala était présent ce week-end au Japon pour participer à une course d’endurance en compagnie du grand patron Akio Toyoda, son équipe Toyota Gazoo Racing a connu l’un de ses plus gros revers depuis bien longtemps.
Par exemple, il faut en effet remonter au rallye de Turquie 2019 pour ne voir aucune Toyota sur le podium final d’une épreuve WRC.
Directeur sportif de cette équipe, Kaj Lindstrom avait sans aucun doute rêvé d’un meilleur week-end en étant pour une fois à la tête du team japonais sur une manche WRC.
“Ce fut certainement un week-end difficile et différent de ce pour quoi nous sommes venus ici, car nous allons à chaque rallye pour essayer de gagner. Mais nous sommes toujours en tête du championnat des constructeurs et Kalle a conforté son avance au championnat des pilotes. Vous n’avez pas besoin de gagner tous les rallyes pour gagner un championnat et Kalle a fait une très belle performance en ouvrant la route, donc c’était du bon travail de sa part. Ce qui est arrivé à Elfyn et Esapekka plus tôt dans le week-end a été décevant, mais cela fait partie du rallye. Nous avons fait un très bon début de saison avec la nouvelle réglementation et dans ces conditions difficiles ce week-end, nous avons découvert qu’il y a encore des choses sur lesquelles nous pouvons travailler. C’est aussi une bonne chose de savoir qu’il y a encore du potentiel pour nous d’améliorer la voiture et d’être meilleurs lors des prochains rendez-vous.”
Ceux qui y croient penseront que ça relance l’intérêt du championnat de voir (enfin) briller (sans allusion au toit des i20) les Hyundai.
Les autres y verront une course pleine de maturité de la part de Rovenpera, à défaut de pouvoir jouer la gagne, il la joue placé pour ramener des gros points.
Il n’y a pas péril en la demeure, loin de là. D’autant plus que Rovan, rallye après rallye, enfile sans complexe le costume “taille patron”. Aucune (grosse) boulette pour lui sur ce rallye de Sardaigne, si compliqué en matière de balayage, et terminé à une convaincante 5ème place et 14 points de plus dans l’escarcelle. J’ai l’impression qu’il a su trouver le compromis idéal pour exploiter au maximum sa machine sans dépasser le point de rupture (casse mécanique). En effet, certains pilotes cassent (beaucoup) plus que les autres, souvent parce que leur style de pilotage est “agressif” pour les mécaniques.… Lire la suite »