L.Constant le plus jeune (Finale 2024)



Évoluant en Rally2 depuis un peu plus d’un an maintenant, Louis Constant a tout de suite joué la victoire dans sa région en Coupe de France, tout en s’illustrant sur quelques épreuves du championnat de France Asphalte.

Engagé en Hyundai i20N Rally2 depuis juin dernier, le Niçois aura comme objectif de tout simplement gagner cette finale à domicile. 

Copilote : Pierre Delorme
Âge
: 22 ans
Lieu : Carros (Alpes-Maritimes)
Métier : Entreprise familiale de terrassement/BTP
Saison 2024 : 3 victoires en Coupe de France, deux top 10 en championnat de France Asphalte

À quel moment as-tu pensé à participer à cette finale ?

“C’est assez drôle car on ne savait pas trop quoi faire après la formule de promotion (il a roulé pendant deux saisons en Stellantis et une en championnat de France Junior). On voulait faire la transition vers la Rally2, mais les budgets pour une saison complète en championnat de France Asphalte étaient trop importants. Donc rouler à la finale à domicile, ça pouvait vraiment être intéressant, pour moi d’abord, mais également pour mes partenaires. Et avec le budget que je disposais, c’était une belle occasion de se montrer. C’était aussi plus simple d’apprendre et de progresser avec la voiture sur des routes que je peux connaître. Après la finale, j’aimerais bien faire Var, mais rien n’est certifié. On verra déjà comment se passe la finale.”

Que penses-tu du parcours de cette finale ?

“Honnêtement, comme tous les locaux, je connais toutes les spéciales. Un peu moins celles de Couillole et de Villars où je n’ai roulé qu’une seule fois. J’ai vu qu’il y avait un peu de polémiques autour du parcours, mais les organisateurs font du mieux possible. Le parcours est fidèle à la région et représente parfaitement les routes d’ici. Rouler dans le Turini ou dans le Col de Bleine, c’était une évidence pour cette finale. Il faut aussi avoir conscience qu’il est très difficile d’avoir l’accord de communes et l’activité des écologistes dans le Mercantour complique aussi les choses. Globalement, on va retrouver du très sinueux, mais aussi du plus rapide et large avec la Couillole.”

Selon toi, quels seront tes principaux adversaires ?

“Je pense un peu comme tout le monde à Audirac, Riberi, Magnou, Puppo ou encore Millet qui va essayer de suivre les locaux. Je pense que le top 5/6 est là-dedans et la bagarre promet d’être belle.

J’ai pu rencontrer un peu tout le monde cette année. Je n’ai pas tout en tête, mais globalement, on a parfois gagné nos duels, et on en a perdu aussi. C’était serré à chaque fois avec les quatre locaux que j’ai pu citer. On a roulé également avec Millet à Autun, c’était intéressant même si on fait que trois spéciales.”

Quel sera ton objectif ?

“Forcément gagner et prendre un maximum de plaisir comme toujours. Ce sera sans doute une occasion unique dans ma vie de rouler sur une finale, avec en plus, une voiture pour gagner.”

Que penses-tu de ta Hyundai ?

“On a fait notre choix de voiture en milieu de saison. On a roulé pas mal avec des teams italiens par le passé, et on a eu l’occasion de s’engager avec l’équipe française CHL Auto. On a une très bonne relation avec le responsable du team, Patrice Pochon, c’est un mec super. On se connaît bien et c’est un plaisir de travailler avec lui et toute l’équipe. On cherchait une voiture pour la finale, et ça l’a bien motivé de travailler avec nous.

J’espère que c’est le début d’une longue aventure que l’on a entamé depuis le rallye Jean Behra. On peut aussi un peu profiter des réglages de Hugo Margaillan à l’Antibes, même s’il n’avait pas encore une grosse expérience avec la voiture à ce moment là. On a regardé un peu aussi les réglages de Pellier, même si le terrain était très différent (Mont-Blanc), et que je préfère me concentrer sur mon pilotage et ma progression.

J’ai rapidement trouvé le feeling avec cette voiture. J’avais bien aimé la Skoda aussi, mais la structure était différente et j’avais moins de travail avec les ingénieurs. Avec CHL, c’est plus poussé avec plus de suivi. La voiture est à mi-chemin entre une Fabia et une Polo. Et pour les routes de chez nous, je pense que c’est vraiment une bonne voiture, la Skoda peut-être un peu moins.”




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