Léo Rossel, l’étoile montante (Finale 2023)



Épatant sur les spéciales du championnat de France Asphalte pour sa première année en Rally2, Léo Rossel va avoir une belle occasion de se mesurer à d’autres concurrents lors de la finale de la Coupe de France des rallyes.

Au volant de la Citroën C3 Rally2 familiale, le jeune pilote d’Alès fera évidemment partie des favoris. Et avant cette finale, l’occasion était idéale d’en savoir plus sur certains pilotes pouvant jouer la gagne dans le Puy-de-Dôme. Première présentation d’un des favoris avec Léo Rossel !

Léo Rossel – Citroën C3 Rally2

Copilote : Guillaume Mercoiret
Âge
: 25 ans
Lieu : Alès (Gard)
Métier : En cours de formation pour devenir moniteur de pilotage et faire du coaching. Il travaillait dans une usine Haribo il y a encore deux mois.
Saison 2023 : Actuel 3e du championnat de France Asphalte avec trois podiums. Trois victoires en Coupe de France des rallyes.

À quel moment as-tu pensé à participer à cette finale ?

“Un peu en début d’année, car on s’est aperçu qu’on avait déjà trois résultats avec les épreuves de l’an passé. Cette année, on a fait un rallye pour s’habituer avec la C3 et il restait deux résultats à faire. On a fait un petit rallye par chez nous sur le sec avec le Viganais. Et notre cinquième rallye était à Bagnols-les-Bains. Avec en plus les points acquis en championnat de France, on a pu avoir notre qualification.”

Que sais-tu sur cette finale ?

“Pas grand chose encore, mais il devrait y avoir de très belles spéciales. J’ai regardé un peu des vidéos des rallyes du coin. J’ai l’impression que ça peut se rapprocher du Rouergue avec beaucoup de grip, mais aussi du Charbo avec pas mal de goudron noir. Denis Giraudet a également dit qu’il y avait pas mal de montées et de descentes. 

Il faudra de prendre de bonnes notes, car tout sera nouveau, mais avec trois passages, un de plus qu’en championnat de France, ça devrait le faire. C’est un sprint de 130 km. Je suis super content d’en faire partie, et en plus en famille avec le team de mon frère. On avait gagné la Stellantis avec cette équipe, donc c’est sympa de courir encore avec eux. On y va sans pression, c’est excitant de faire une finale. Je serai bien entouré avec notamment mon père, mon oncle, ou encore ma mère pour l’intendance.

J’ai pu assister à la finale de Marseille et au bord des spéciales, l’engouement était exceptionnel. Donc c’est vraiment une superbe opportunité pour moi.”

Selon toi, quels seront tes concurrents principaux ?

“Il y en a beaucoup. Mais je peux citer Ancian qui a gagné beaucoup de rallyes depuis deux ans. Millet aussi qui était très proche de Lefebvre en 2021. Les locaux comme Habouzit et Salanon qui connaissent ce profil de routes. Il faut penser aussi à Lucas Darmezin avec qui je me suis battu en Stellantis, mais qui va peut-être manquer d’un peu d’expérience en Rally2.”

Quel sera ton objectif ?

“J’espère être dans le coup et jouer la gagne. On va essayer de faire les choses bien. La C3 du team a reçu les dernières évolutions et elle sera parfaitement identique à celle que je peux avoir avec PH Sport. Je pourrais donc reprendre le même setup de base et c’est évidemment super pour être à l’aise. On va avoir une matinée au Pôle Mécanique afin de valider les nouveautés et voir que tout marche bien.”

Je profite de cet interview pour également revenir sur ta grosse saison en championnat de France Asphalte. Es-tu surpris de ton niveau ?

“Surpris oui et non. On savait qu’on pouvait être rapide sur un rallye, mais le championnat de France est tellement varié, qu’il fallait aussi réussir à être rapide sur tous les rallyes. J’ai été vite au Mont-Blanc, mais je n’avais aucune certitude pour le Coeur de France. C’est une remise en question perpétuelle. Cette saison est une récompense de tout le travail réalisé en Stellantis. J’essaie de donner le maximum, tout en me faisant plaisir. Il faut toujours garder une marge de sécurité, même si lors de la dernière boucle en Coeur de France, je t’avouerai que la marge était très réduite !

En début d’année, Didier Clément (responsable de la compétition clients chez Stellantis), m’avait dit qu’il ne fallait pas que je pense tout de suite à me battre avec Bonato et Camilli. J’allais manquer d’expérience. Donc il fallait apprendre petit à petit, et surtout faire le maximum de spéciales pour avoir une bonne connaissance si je refais le championnat l’année prochaine. Pour l’instant, il n’y a aucune discussion pour 2024 et mon programme en 2023 est censé s’arrêter après les Cévennes. Je ne sais donc pas encore si je pourrais faire le Var.

Mon gain en Stellantis me permettait de faire six rallyes. À la base, on pensait rouler avec le team de mon frère pour réduire un peu les coûts et essayer de faire un peu plus de rallyes, mais Minerva est arrivé avec PH Sport et on a pu monter ce joli programme.”




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NISMO
NISMO
1 année il y a

Sans vouloir manquer de respect aux autres, Léo Rossel devrait être au dessus, vu la saison qu’il fait en Cdf,
Mais bon, sur 1 rallye, tout est possible.
Et puis je suis assez mauvais en pronostic, j’avais misé sur Ancian l’année dernière…

Je lui souhaite vraiment de poursuivre en CDF en 2024, ce serait du gâchis que ça s’arrête là. Aller chatouiller Bonato ou Camilli pour une première année, c’est quand même fort.