Loeb : “Impatient de voir ce que cela peut donner”



Au repos pendant le Mexique, Sébastien Loeb revient sur un terrain où il a glané certains de ses plus beaux succès en WRC.

Avant de monter dans sa Hyundai demain matin pour le shakedown, le pilote alsacien a répondu aux médias ce mercredi soir à Bastia.

Quels sont les inconvénients d’avoir un nouveau parcours ?

“Il y a plus de boulot vidéo et tout derrière, vérifier que les notes ne comprennent pas de conneries. Deux passages, ce n’est pas beaucoup et cela demande évidemment un peu plus de concentration. Je travaille tout seul avec la video, beaucoup travaillent également avec leur copilote, mais pas moi. Chacun fait son boulot et nous mettons en commun avec Daniel à la fin. Je regarde les spéciales à deux reprises dans le week-end en moyenne.”

Par rapport à l’an passé, as-tu un goût de revanche ?

“Non je n’ai pas le goût de revanche, je suis plus impatient de voir ce que cela peut donner. C’est difficile de savoir où l’on va se situer. J’ai vu que je pouvais être dans le coup l’an passé mais j’ai fait une connerie. On verra cette année, c’est une autre voiture, une autre année. On sait que l’asphalte n’est pas forcément le point fort de la voiture. En essais, on a changé 2/3 trucs par rapport aux réglages existants. Au Monte-Carlo, c’était un peu à l’arrache, mais là, on a pu prendre le temps de faire les choses et se concentrer un peu plus sur les réglages. On verra ce que ça donne.”

Est-ce que la journée sans assistance du vendredi est à aborder différemment ?

“C’est pas le truc auquel on pense spécialement. De toute façon, on ne se dit pas qu’on va rouler plus doucement car il n’y a pas d’assistance. C’est pareil pour tout le monde, il ne faut pas qu’il arrive une merde c’est sûr.”

As-tu progressé sur la voiture lors des essais ?

“En essais, je trouvais que l’on était plutôt pas mal et la voiture était sympa à conduire. Après, est-ce qu’elle est efficace et rapide, je ne sais pas. Moi je me plains plus, de cette incisivité que je n’aime pas trop depuis le début que l’on a pas encore pu changer, mais autrement, l’équilibre de la voiture n’est pas si mal. 

Dans les réglages, je pense que j’ai amené des petites choses par rapport aux différentiels notamment, car il y a des choses que je n’aimais pas spécialement. Sur le réglage suspension, je ne vais pas changer grand chose. Sur le mapping des différentiels, on a changé 2/3 petites choses.”

Pourquoi faire le choix du rallye du Chili ?

“C’était une volonté dans le sens où je préfère faire le Chili que la Finlande ou l’Argentine, même si je ne sais pas vraiment si le parcours a évolué par rapport aux années d’avant. De toute façon, cela fait six ans que je n’ai pas roulé, donc on tombe toujours dans le même truc. Au Chili, personne ne connaît, donc à choisir un rallye terre, je me suis dit, c’est pas plus mal.”




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Charles Castelli
Charles Castelli
5 années il y a

L’asphalte est la surface de vérité pour les voitures; c’est là qu’elles sont le plus sollicitée, tant au niveau moteur que châssis et freins.
La voiture dans l’idéal doit être neutre, ni survireuse, ni sous vireuse; et le pilote, plus qu’ailleurs, y a son mot à dire.

Joël GEORGES
Joël GEORGES
5 années il y a

J’ai un peu de mal à comprendre, comme beaucoup, ce qu’il entend par “incisivité”. Si comme le dit Ricco, plus bas, il faut entendre voiture avec beaucoup d’avant et qui donne une auto joueuse et survireuse, cela devrait dire un train avant précis, aussi incisif qu’un scalpel. Or, depuis l’année passée, les pilotes se sont souvent plaint du sous-virage…. Toujours selon Ricco, dont je ne mets pas en doute les dires, cela entraîne une voiture joueuse et survireuse, ce dont les pilotes ne sont jamais trop plaint; ne parlerait on pas alors de réactivité? Maintenant les styles de pilotage sont… Lire la suite »