Sans compétition depuis septembre 2016, Freddy Loix est impatient de faire son grand retour lors du prochain rallye d’Ypres du 27 au 29 juin prochains.
Avant cela, le pilote belge disputera tout de même le Rally van Wervik afin de reprendre le rythme, deux semaines avant Ypres.
Large recordman de victoires sur cette épreuve avec 11 succès, le pilote Skoda a bien conscience qu’il lui sera très difficile de jouer avec les meilleurs, même sur son épreuve fétiche : “Je vais manquer de rythme en compétition. Ce ne serait pas normal si je pouvais immédiatement battre les meilleurs pilotes actifs du Championnat de Belgique. Et puis, je peux aussi faire un rallye pour le plaisir ! Je veux avant m’amuser à Ypres, même si bien sûr je donnerai le meilleur de moi-même.”
Victorieux à onze reprises entre 1996 et 2016 à Ypres, le belge connaît toutes les ficelles de cette épreuve et a finalement bien caché son jeu pendant des années alors que ses adversaires et les observateurs pensaient qu’il était supérieur dans le “vite”.
“Je l’ai dit après ma dernière victoire à Ypres. Tout le monde a toujours pensé et dit que je faisais la différence dans le “vite”. Que j’avais utilisé chaque centimètre de la route et que cela faisait donc la différence dans les courbes rapides. Mais j’ai fait aussi la différence dans des situations plus lentes, dans les innombrables T dont regorge le parcours, où vous devez rester très concentré et passer aussi proprement que possible pour garder la vitesse la plus élevée possible en sortie. Si vous êtes plus rapide de 1 km/h en fin de virage, vous pouvez faire une différence de 0″2 au bout de la ligne droite suivante, ce qui semble être insignifiant, mais à la fin de la spéciale, cela s’accumule et se transforme en quelques secondes. C’est cela qui fait la différence entre perdre et gagner. Mais c’était très bien que tout le monde pense que je faisais la différence dans le “vite”, car du coup mes concurrents prenaient souvent encore plus de risques et ils partaient à la faute”.
Fast Freddy , le retouuuuur (et pour longtemps , croisons les doigts ) .
merveilleuse analyse de Loix