Sage au Monte-Carlo à défaut d’être performant, Kris Meeke pourrait appliquer cette même tactique en Suède, rallye où l’irlandais avait largement souffert en 2017 au volant d’une Citroën C3 WRC rétive.
Chez Citroën pourtant, on annonce avoir largement corrigé le comportement de cette C3 depuis un an, offrant une plage d’exploitation plus large aux pilotes.
Comme de nombreux pilotes, Kris Meeke se réjouit de retrouver des conditions parfaites et annonce devoir opter pour un style peu plus agressif, tout en gardant une approche réfléchie comme au Monte-Carlo. Si sa voiture lui permet, nul doute que l’irlandais pourrait s’immiscer parmi les favoris, à l’image de l’année 2016 où le pilote Citroën avait joué le podium avant d’être contrait à l’abandon suite à un contact contre une pierre.
“On dirait que l’on se dirige cette année vers des conditions hivernales parfaites, et comme tous mes petits copains, j’ai hâte d’y être ! Ces dernières saisons, avec un enneigement minimal, il fallait se montrer très prudent, sous peine de se retrouver coincé dans un mur de neige à la moindre touchette.
Avec des murs de neige semble-t-il plus compacts et imposants cette fois-ci, il faudra sans doute se montrer un peu plus agressif dans son pilotage, et les utiliser davantage, et peut-être aurons-nous besoin d’un petit temps d’adaptation. C’est quoi qu’il en soit un challenge excitant que je vais tâcher d’aborder avec la même approche réfléchie qu’au Monte-Carlo.”
Participations de Kris Meeke en Suède
- 2017 : 12e (Citroën C3 WRC)
- 2016 : 23e (Citroën DS3 WRC)
- 2015 : 7e (Citroën DS3 WRC)
- 2014 : 10e (Citroën DS3 WRC)
Si sa voiture est correcte, Meeke sera au RDV mais je le vois quand même un peu en retrait par rapport aux 5/6 furieux pouvant gagner le rallye.
Pour moi, Otsberg ne rivalisera pas non plus avec les 5/6 furieux en question. Il est aussi inconstant qu’il est sympathique, même si la Suède est le rallye qui lui est le plus favorable.
le trio Citroën pour la Suède : Meeke , Breen et Ostberg , ça fait un peu penser à “j’voudrais bien, mais j’peux point … ”
( ‘Annie Cordy ” La bonne du curé”)