Mikkelsen/Hyundai, une combinaison perfectible

En dix épreuves disputées cette année, le pilote norvégien a rapporté 45 points à son équipe, soit autant que Dani Sordo, engagé sur seulement six rallyes ! Après de telles prestations, de nombreuses questions se posent sur le potentiel du norvégien, rapidement promis à un bel avenir et troisième du championnat WRC en 2014, 2015 et 2016.

En Allemagne, sa sixième place finale est très flatteuse, ses performances ne lui ayant jamais permis d’espérer jouer les premiers rôles, bien loin des chronos réalisés par ses coéquipiers. Outre ses performances, son discours a été très inquiétant et sans évolution, le norvégien soulignant à chaque arrivée de spéciale qu’il devait adapter et même changer son style de pilotage pour être performant avec cette Hyundai.

En un an, le pilote Hyundai n’a pu perdre son talent aussi vite. Rayonnant au volant d’une Citroën C3 WRC qu’il découvrait sur asphalte en Allemagne, le norvégien avait à l’époque parlé d’une “voiture fantastique”. Sur l’asphalte, cette idylle semble impossible avec la Hyundai i20. En Espagne (2017) et au Tour de Corse, ses commentaires avaient été moins nets, mais ses performances tout aussi peu convaincantes.

Heureusement pour Andreas, la terre sera de retour dans trois semaines, et sur cette surface, le norvégien s’est bien adapté à cette Hyundai i20, signant des performances intéressantes au Portugal puis en Sardaigne notamment. Sous contrat avec Hyundai pour la saison prochaine, le norvégien se doit de relever la tête pour apporter de gros points à son équipe dans la quête du titre constructeurs. 

“Ce fut un week-end difficile et nous avons beaucoup de boulot maintenant. On a essayé de maintenir la pression dimanche mais on ne pouvait pas risquer d’attaquer plus. Nous étions trop loin dans le classement et les points constructeurs étaient importants à garder. Nous devons encore travailler sur le nouveau style de pilotage. Nous avons beaucoup de choses à travailler avant l’Espagne! J’ai hâte d’être de retour sur la terre, où je me sens beaucoup mieux dans la voiture.”