O.Solberg : “C’était incroyable”

Rapidement propulsé en tête, le Suédois a aligné les bonnes performances pour se construire petit à petit une avance intéressante face à ses adversaires. Une faute de Sami Pajari lui a notamment permis de s’échapper d’un coup.

“Bien sûr que j’ai toujours attaqué, il faut toujours attaquer quand la concurrence est si forte, et qu’il y a tant de voitures et tant de pilotes performants. Tous sont de gros compétiteurs. C’était super marrant. Je crois que je me suis battu face à tous les pilotes ce week-end. Sami (Pajari) sur certaines spéciales, puis c’est Suninen et Lindholm. Il y a beaucoup de choses à retenir. Mais ce fut un week-end formidable et vraiment amusant de réussir à gagner à nouveau. C’est un sentiment fantastique. Etant le premier sur la route, c’était difficile vendredi. Mais après ça, c’était un peu plus facile.”

Opposé principalement à Sami Pajari et Emil Lindholm (Skoda Fabia RS Rally2), Ole Christian Veiby (VW), Jari Huttunen (Skoda Fabia R5) ou encore Teemu Suninen (Hyundai i20N Rally2), Oliver a particulièrement apprécié cette lutte.

 “C’était incroyable. C’est tellement amusant parce que nous avons tellement de compétition et tellement de voitures différentes aussi. Cela apporte vraiment le plaisir de conduire et vous avez vraiment besoin de vous pousser pour être meilleur, ainsi que la voiture et l’équipe. Ce fut un excellent week-end.”

Comme les Rally1, les Rally2 ont été confrontées à une grosse usure des pneumatiques, principalement le samedi après-midi.

“Pour être honnête, la gestion des pneus était probablement la plus difficile. Il y avait de longues spéciales et aussi tellement de terre pour les deuxièmes passages, que je n’avais jamais vu ça auparavant. J’ai donc été surpris de voir à quel point vous deviez être propre pour les pneus et je pense que c’était la clé ce week-end pour combler certaines lacunes, en particulier la deuxième boucle. Et aussi aujourd’hui (dimanche) ce n’était pas très amusant… OK, c’est fantastique d’avoir une grande avance, mais c’est très difficile mentalement parce qu’on veut toujours conduire vite, mais pas trop vite pour ne pas faire une erreur et pas trop lent pour perdre trop de temps. C’était plus amusant quand je me battais contre Sami parce qu’alors il fallait toujours conduire assez vite pour garder l’écart.”

Alors bien installé en tête avant la dernière spéciale, Oliver Solberg a rencontré des problèmes de frein à main mais sans grande conséquence.

“Dans la dernière spéciale, j’ai eu un problème avec la voiture, alors j’étais très nerveux parce que chaque fois que j’utilisais le frein à main, je verrouillais les quatre roues. À mi-chemin du parcours, j’étais un peu nerveux, je ne pouvais pas utiliser le frein à main vers la fin. Ce n’était pas très marrant.”