Ce rallye du Bandama fut une aventure fabuleuse, vraiment. Je crois que personne ne peut imaginer ce que c’est avant de l’avoir vécu et je tiens avant toute chose à remercier tous ceux qui ont rendu cela possible.
Tout d’abord, il faut souligner que le séjour en Côte d’Ivoire, en dehors du rallye a été magique. Dès le début, le climat et l’ambiance du pays nous ont séduit, bien loin des préjugés que l’on pouvait avoir. C’est une ambiance chaleureuse que nous avons trouvé en arrivant, des personnes amoureuses de la vie qui, malgré des revenus modestes, font preuve d’une joie de vivre qui devrait faire figure d’exemple en Europe, et particulièrement en France actuellement.
Le rallye est, lui aussi, fondamentalement différent là-bas. Un rallye est une véritable aventure en Afrique, une épreuve très difficile de par la chaleur, la longueur des spéciales et la technicité des pistes. Des pistes magnifiques avec par endroit cinq fois la place de la voiture pour entretenir de longues dérives, des spéciales de plus de soixante kilomètres au bout desquelles, malgré un plaisir omniprésent, il ne vous tarde qu’une chose, franchir la cellule. Tout cela, bien sûr, avec une température avoisinant les soixante dix degrés dans l’habitacle. Mais c’est parfois dans la difficulté que l’on trouve le plaisir. En tous les cas, ce qu’il faut retenir, c’est que c’est ici la notion d’endurance et de régularité qui prime, « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » et le Bandama en est le témoignage.
Mais plus que ça, c’est un esprit différent, bien plus humain, une aventure faite de rencontres, de personnes au grand cœur dotées d’un sens de l’hospitalité que je n’avais jamais connu auparavant et qui, là encore, devrait faire figure d’exemple.
Cette même dévotion, on la retrouve chez les organisateurs, des « fous » qui ont remonté un mythe à moins de dix personnes ! Organiser une telle épreuve avec des moyens limités compensés par un investissement sans limite, ça mérite d’être souligné. Les cérémonies de départ et d’arrivée étaient superbement orchestrées, très émouvantes et la sécurité de la super-spéciale digne d’une épreuve mondiale. D’ailleurs, je leur souhaite que ce rallye prenne de l’ampleur dans l’avenir, ils le méritent vraiment !
D’autant plus que le rallye, c’est un sport réellement populaire en Côte d’Ivoire, nous avons été accueillis comme des stars partout où nous sommes passés. Dans les villages, les écoles, les garages… J’en ai rajouté un peu le soir de la super-spéciale, et cela a suffit à me porter au statut de héros local ! J’invite vraiment tous ceux qui en ont la possibilité à prendre part à une telle épreuve.
Je suis convaincu que ce type de séjour pourrait plaire à nombre de pilotes que je côtoie, des passionnés qui apprécieraient j’en suis sûr tout ce qui constitue le mythe du Bandama. N’hésitez pas à franchir le cap, vous ne le regretterez pas. D’ailleurs, j’espère bien pouvoir renouveler moi-même l’expérience d’un rallye Africain dans le futur, pourquoi pas lors du rallye du Bandama 2013, un rallye qui comptera pour le championnat d’Afrique des rallyes…
En conclusions, nous pourrions dire que les voyages forment la jeunesse, et que, d’un tel voyage, nous en ressortons grandis…
Communiqué de presse
Quel programme pour Germain en 2013 ?
c’est alain oreille qui avait brillé au rally de cote d’ivoire avec la gt turbo
il était devenu champion du monde cette année la en groupe n dans la coupe fia
devant grégoire de melvius sur une mazda
que des bons souvenirs
par ailleur un petit coucou a lui il habite a 2km de chez moi