Fidèle à son habitude, Andreas Mikkelsen a su être performant tout en limitant les risques, se montrant irréprochable pour remporter une nouvelle victoire en WRC2 et débuter ainsi la défense de son titre de la plus belle des manières.
Deuxième sur la route pour entamer l’ultime journée du Monte-Carlo, Oliver Solberg a finalement renoncé juste après l’arrivée de la première spéciale, se sentant trop mal après avoir respiré des gaz d’échappement pendant toute l’épreuve.
Depuis le départ de Sébastien Ogier en fin d’année 2018, M-Sport faisait le dos rond en attendant des jours meilleurs, se concentrant avant tout sur le développement d’une nouvelle voiture en espérant enrôler en plus, des pilotes de premier ordre.
Pour son baptême, la Hyundai i20N Rally1 n’aura clairement pas été à hauteur de ses rivales sur ce rallye Monte-Carlo, la voiture se montrant ni fiable ni vraiment performante.
Toujours en position de jouer la victoire au Monte-Carlo depuis 2017, Thierry Neuville n’a cette fois jamais été dans le coup, manquant à la fois de performance, mais aussi, et surtout, de fiabilité pour espérer jouer un rôle majeur sur cette 90e édition.
Pour sa première apparition avec M-Sport, Craig Breen a réalisé un week-end très solide, se montrant très fiable sur une épreuve où il possédait une expérience limitée par rapport aux principaux favoris.
En tête jusqu’à l’avant-dernière spéciale de ce Monte-Carlo avant de subir une crevaison, Sébastien Ogier était fataliste à l’arrivée, conscient qu’il venait tout de même de réaliser une énorme performance mais que le destin avait décidé de le priver d’une neuvième victoire en Principauté.
Impressionnant vainqueur d’un 80e succès en WRC à près de 48 ans, Sébastien Loeb a pris un plaisir fou pour ses retrouvailles avec le Monte-Carlo au volant d’une Puma Rally1 déjà redoutable.
