Titré en Catalogne sans rouler le week-end dernier, Andreas Mikkelsen était tout de même présent en Espagne pour soutenir son équipe Toksport WRT, tout en étant prêt à fêter son titre WRC2 si l’occasion se présentait.
Prônant sa mixité depuis 2009, le Rallye d’Espagne s’est plié, comme les autres, aux exigences de la FIA et du WRC Promoter pour correspondre aux standards de la discipline, de plus en plus aseptisés.
Au lendemain du rallye de Catalogne, certains membres de l’équipe M-Sport sont restés en Espagne pour poursuivre le développement de la Ford Puma Rally1, une voiture attendue pour la saison prochaine.
Deux semaines après un rallye de Finlande très décevant, Sébastien Ogier a de nouveau montré ses limites en Catalogne, même si le français avait le podium en main pendant la grande majorité du rallye. Quatrième à l’arrivée, le pilote Toyota repart néanmoins d’Espagne avec une avance encore confortable en tête du championnat (17 points).
Pour son avant-dernière épreuve de la saison en Catalogne, Adrien Fourmaux a su confirmer sa pointe de vitesse, mais une erreur commise le samedi après-midi l’a empêché de traduire cela par un bon classement à l’arrivée.
Larguée au championnat constructeurs avant le rallye d’Espagne, Hyundai est toujours largement distancée par le Toyota Gazoo Racing, mais le constructeur coréen a au moins prolongé ce faux suspense en plaçant deux autos sur le podium en Catalogne.
Valeur sûre au rallye de Catalogne, Dani Sordo a décroché son 9e podium sur cette épreuve, soit un de moins que Sébastien Loeb, recordman dans cette statistique ! Et ce nouveau podium n’a pas été le plus simple à décrocher avec une lutte intense face à Sébastien Ogier, finalement remportée par l’espagnol pour une poigne de secondes.
Supersonique dans la première spéciale, Elfyn Evans s’est petit à petit éteint face à la fulgurance de Thierry Neuville, contraignant très rapidement le pilote gallois à se contenter de la deuxième place en Catalogne.
