Vainqueur pour la septième fois au Mexique, Sébastien Ogier est revenu longuement sur son week-end lors de la conférence de presse d’après rallye.
L’octuple Champion du monde a finalement a encore prouvé qu’il était la référence sur ce terrain si spécifique, en devenant ce week-end le seul recordman du nombre de victoires à Guanajuato (un record de six victoires co-détenu jusque là avec Sébastien Loeb). Et si le résultat final a donné l’impression d’une course dominée de A à Z, le Gapençais a clairement différencié deux parties distinctes avec un point de bascule bien précis, la sortie de route de son ancien coéquipier Esapekka Lappi dans la première spéciale du samedi matin.
“Pour être honnête, le premier jour, je me suis concentré sur moi-même. Je savais qu’avec ma position de départ, j’avais de bonnes chances d’être compétitif. Honnêtement, je suis resté calme et j’ai vu les temps d’Esapekka [Lappi]. Je savais que la chose la plus importante était de me concentrer sur moi-même et de faire une bonne journée”, a-t-il analysé. “Il était plus rapide. Mais à ce moment-là, j’ai parlé avec Vincent et je lui ai dit : “Je ne pense pas que nous devrions changer notre approche parce qu’il y a encore un long chemin à parcourir”. Je voulais bien contrôler la voiture et en faire plus. Malheureusement, il est sorti dans la première spéciale de la matinée de samedi. Je n’ai pas apprécié, car je voulais continuer à me battre. J’étais son coéquipier et je l’apprécie. C’est dommage que cela se soit passé ainsi, mais c’est ça le rallye.”
Débarrassé de son plus sérieux adversaire à mi-rallye, il a logiquement changé son fusil d’épaule en adoptant un rythme nettement plus conservateur par la suite. “À ce moment-là, bien sûr, mon approche a encore changé. Nous sommes devenus plus prudents mais je devais toujours garder le rythme parce que les autres gars n’étaient pas loin derrière et il était très facile de perdre rapidement du temps. Je pense que nous avons très bien géré la situation, mais je craignais, [comme déjà évoqué] lors de la conférence de presse précédant l’épreuve, que le dimanche soit la boucle la plus difficile du week-end, avec la plus longue spéciale à parcourir. J’ai commencé à me sentir un peu plus détendu lorsque nous avons franchi la ligne d’arrivée.”
Bien que large leader du classement, le pilote Toyota a apposé une fois de plus sa signature sur la course en allant chercher un résultat parfait avec la victoire dans la Power Stage. Une victoire qui même si elle n’était pas nécessaire, lui tenait particulièrement à cœur pour plusieurs raisons.
“Cette Power Stage est un endroit que j’aime beaucoup. Je crois que j’y ai déjà gagné deux fois. Pour être honnête, partir dernier sur les graviers vous donne un petit avantage. Je savais que je pouvais avoir une conduite décente et qu’en poussant, j’aurais une chance de marquer des points décents. Je n’avais pas forcément l’intention de marquer cinq points, mais je sais que je vais participer à la prochaine épreuve sur asphalte et que la position de départ est bonne pour être devant Kalle et Thierry. Je me suis donc dit : pourquoi ne pas prendre des points et avoir une bonne position de départ pour le prochain rallye. Je pense que c’est aussi bon pour l’équipe. Je suis ici pour moi, pour m’amuser et prendre du plaisir, mais aussi pour donner le maximum de points à Toyota.”
Je viens ici pour m’amuser!C’est vraiment prendre les autres pilotes pour des cons.Y a vraiment que ce clown pour sortir des âneries pareilles.c’est quand qu’il dégage ?
Tiens, il est plus fâché avec Pirelli. Chapeau !!