Cette 93e édition du rallye Monte-Carlo a été passionnante du début à la fin, offrant à tous les fans du WRC, un spectacle bien trop rare ces derniers temps.
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Pour la septième saison consécutive, les tops et flops restent fidèles à leurs engagements chaque mercredi d’après rallye. Le principe reste le même avec trois catégories distinctes. Dans un premier temps, les “tops” mettent en avant les performances à retenir. À contrario, les “flops” pointent du doigt les déceptions du weekend. Le “ni ni” vient conclure cette chronique avec un élément qui aurait très bien pu figurer dans les deux catégories précédemment citées.
Cette année encore, ce classement se veut purement subjectif et n’attend que vos avis aussi bien proches que contradictoires. Lesquels sont évidemment les bienvenus dans les commentaires en bas de l’article.
Tops :
1 | Sébastien Ogier | La légende se poursuit avec ce lien si particulier entre le Français et cette épreuve. Stop ou encore ? |
2 | A.Fourmaux | Face à des coéquipiers champions du monde, le Français a bien été le plus fort. Un rallye sans faute et de grandes promesses pour la suite de la saison. |
3 | Les Français | Impossible de ne pas mettre en valeur l’ensemble des équipages français. S’ils sont forcément majoritaires sur la liste des engagés, une victoire n’est jamais aisée au Monte-Carlo. Toutes les catégories ont été remportées par des tricolores. Cocorico ! |
Flops :
1 | T.Neuville | Difficile de trouver un point positif à son week-end où rien n’a fonctionné. D’abord le pilote avec une erreur surprenante, puis la voiture avec un problème mécanique, et enfin les pneus en crevant sans raison évidente. |
2 | O.Tänak | Du plaisir à la résignation. Très fort le samedi avec même quelques sourires à l’arrivée des spéciales, l’Estonien a été le seul à rouler avec des neiges dimanche. Alors que le podium était jouable, il n’a rien pu faire pour contenir Rovanperä. |
3 | Le team B Toyota | Non nominés ce week-end, Takamoto Katsuta et Sami Pajari avaient une bonne occasion d’apprendre en parcourant le maximum de kilomètres. Tout laissait penser que la spéciale 16, disputée à 6 h du matin, serait pleine de pièges. Et alors qu’ils n’avaient rien à gagner, ils sont sortis tous les deux. |
Ni ni : Elfyn Evans
Si le Gallois reste une valeur sûre dans ce championnat, quasiment personne n’avait misé sur lui pour une première victoire au Monte-Carlo. Il manque toujours un petit quelque chose à Elfyn, une nouvelle fois battu par son coéquipier qui l’embêtera encore cette année.
Pour ceux qui aiment les détails « techniques », Fowler a précisé que des 5 Yaris du MC seules trois d’entre elles avaient toutes les nouveautés homologuées, Pajari et donc surtout Katsuta qui a été capable d’un samedi très performant (sur la journée il a été 4 secondes plus rapide que Fourmaux) ont roulé avec une Yaris moins vitaminée.
Le flop N°1 pour la maFIA. Avec désormais quasiment aucun essais, les pilotes se présentent au rallye de monaco sans connaitre les pneus. C’est donc la loterie. Bon pour l’entertainment, mortel pour le sport.