Arrivé dans les Cévennes en tant que leader du championnat de France, Yoann Bonato n’a pas loupé sa première occasion de remporter son cinquième titre de champion en sept années.
En bagarre face à Eric Camilli, alors deuxième derrière lui, le pilote CHL a pu décrocher le titre avant même le rallye du Var grâce à la sortie de ce dernier et à sa sixième victoire au Critérium des Cévennes. Comme à l’issue de chaque épreuve, Yoann est revenu avec nous sur ce week-end évidemment spécial.
Nouvelle victoire au Critérium des Cévennes, mais surtout un cinquième titre de champion de France. Comment juges-tu ce nouveau titre par rapport aux autres ?
“C’est un sentiment incroyable, quand on repense à toutes les personnes qui nous aident depuis nos débuts et principalement notre ami Argentin/Cévenol Christophe Millot, c’est une immense fierté de pouvoir leur offrir le titre dans cette terre de rallye… C’est le rallye de notre première victoire en championnat de France, notre première victoire en formule de promo, nos plus belles sorties de route, bref que de souvenirs ressortent de cette épreuve.”
Lors de ce Critérium des Cévennes, tu as été le témoin d’un gros problème de sécurité samedi matin. Veux-tu revenir là-dessus ?
“L’organisation a franchement bien géré le truc pour le second tour, alors que j’étais bien inquiet. Il y avait beaucoup de gens au premier passage qui se déplaçaient encore en spéciale, d’autres semblaient franchement entamés depuis la nuit passée. Bref, c’est les Cévennes avec ce public de passionnés et les aléas qui vont avec. Mais les organisateurs ont tiré l’expérience du premier passage en proposant un second encore plus bondé, mais en sécurité, donc un grand bravo à eux ! “
Chaque année, tu démarres la saison avec un objectif de titre, et à chaque fois, tu as des adversaires plus ou moins différents. Après Yohan Rossel, Quentin Giordano ou Eric Camilli pendant plusieurs années, tu affrontes maintenant Léo Rossel. J’imagine que c’est toujours intéressant pour toi de te confronter à de nouveaux adversaires.
“Et tous très différents dans leurs qualités, certains sont très rapides, d’autres constants, ou encore surprenants, bref à chacun ses atouts qui font que ce championnat reste d’année en année très passionnant et surtout très indécis.”
En roulant chaque année sur le même championnat, toujours avec la même équipe et le même constructeur, est-ce que ta motivation reste identique ?
“S’il n’y avait plus de motivation, il n’y aurait ni victoire ni titre. C’est la base de la réussite chez les sportifs. Puis lorsque tu roules dans la meilleure équipe composée des meilleurs éléments avec une ambiance de travail qui dépasse largement son cadre, tu n’as pas envie de changer la donne !”
Après tant d’années de collaboration avec CHL et Benjamin, as-tu encore des axes d’amélioration ?
“On peut toujours tout améliorer, à commencer par nous-même. L’équipe progresse d’année en année, et nous devons en permanence nous remettre en question. Tant qu’il y aura du travail associé à la passion, nous continuerons de progresser. Avec Benj, c’est un travail permanent et nous faisons encore des erreurs l’un et l’autre, et c’est bien normal. Cela veut dire que nous pouvons encore nous améliorer.”
As-tu une idée de la progression en termes de performance de ta C3 Rally2 par rapport à l’an dernier ?
“La voiture a bien progressé depuis le début de l’année et de nouvelles belles évos sont à venir pour l’année prochaine. Nul ne doute qu’elle est la référence de la catégorie depuis quelque temps, pour ne pas dire depuis sa sortie, et elle le restera encore très longtemps.”
Est-ce que tu t’intéresses à la progression des autres Rally2 ? Est-ce qu’il y a des domaines où la C3 pourrait progresser par rapport à la concurrence selon toi ?
“Bien sûr que l’on s’intéresse à la concurrence et je dirais même en continu… La C3 va encore progresser bien évidemment sur tout un tas de petites choses. Je dis “petites”, car ce sont elles qui font la différence entre les marques, tant la réglementation de cette catégorie est stricte et bien ficelée. Il est très difficile de faire des écarts de performance par rapport à la concurrence, il faut donc ne négliger aucun détail.”
J’aime bien ce pilote.
Il lui reste un axe ee progression: passer de Bonato à Bonatou et jouer la gagne en WRC2.
Sue asphalte il Edgar une référence, reste à s’améliorer sur la terre.
Bravo Yoann pour cette victoire aux Cévennes et çe 5ème titre de champion de France c’est vraiment mérité et la C3 est vraiment la meilleure .